Chalom,
- Sachant que c’est le omer, est-ce que je peux acheter quand même une robe pour l’arrivée du machia’h ?
- Un Rav nous a expliqué que lorsqu’on s’endort après ‘hatsot ,on ne fait pas la berakha de netilat yadaim quand on se réveille…
Lorsqu’on se réveille durant la nuit , on doit dire toute les birkot hachakhar, y compris celles de la Torah, on se rendort, et quand on se lève le matin on ne fait pas les berakhot…
Pouvez vous m’en dire plus ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Haya,
- Vous pouvez tout à fait acheter une nouvelle robe, que ce soit pour le Machia’h ou une autre raison, pendant le Omer.
Certains disent qu’il y a une mesure de piété de pas en acheter, mais selon la loi stricte, il n’y a aucun problème à cela même en récitant Chéhé’héyanou sur cet habit et en le portant pendant le Omer.
- À propos de s’endormir après ‘hatsot, la seule différence qui existe est que lorsqu’on se lève le matin, on a le droit de faire plus de deux mètres sans s’arrêter et de toucher nos orifices avec les doigts (deux choses qu’on ne peut pas faire si on s’est endormi avant ‘hatsot).
A part cela, on fait nétilat yadaïm avec berakha.
On ne fera pas la berakha que si les trois choses suivantes ont été faites, et cela ne concerne que les hommes :
- On a fait birkot hacha’har avant de s’endormir.
- On a fait tikoun ‘hatsot avant de s’endormir.
- On a étudié la Torah pendant une heure.
Ces trois choses devront avoir été faites après le minuit juif (‘hatsot)
Lorsqu’on fait tout cela, on amène sur nous des lumières spirituelles qui font que lorsqu’on va dormir par la suite, c’est comme si on dormait en plein jour.
Or, comme on ne fait pas nétilat yadaïm avec berakha en plein jour, on le fera donc sans berakha.
Mais s’il manque même une de ces trois choses, alors le matin au réveil, on fera nétilat yadaïm avec berakha.
Si quelqu’un se réveille pendant la nuit, il n’est pas du tout obligé de faire birkot hacha’har, il peut les réciter le matin ; il peut les réciter au milieu de la nuit mais c’est plutôt déconseillé de crainte que le matin en se levant, il les récite une deuxième fois en oubliant qu’il les a déjà récitées pendant la nuit
Dans ce cas-là, il ferait des berakhot lévatala, ce qui est extrêmement grave.
Néanmoins, s’il fait très attention, par exemple s’il veut faire, comme je l’ai dit, tikoun ‘hatsot et birkot hacha’har après ‘hatsot, il peut agir ainsi.
Mais encore une fois, comme il y a un certain danger, il devra être très vigilant sur le fait de ne pas les réciter à nouveau au matin, et ce n’est certainement pas obligatoire d’agir ainsi.
Cependant dans tous ces cas, il ne fera pas birkot HaTorah car on ne fait ces berakhot que si on veut étudier la Torah, et d’habitude quelqu’un qui se lève au milieu de la nuit ne veut pas étudier et compte aller se rendormir immédiatement.
Donc inutile qu’il fasse birkot HaTorah, à moins qu’il veuille étudier la Torah à ce moment.
Dans ce cas, s’il compte aller se rendormir ensuite avant l’aube (alot hacha’har), alors quand il se lève à nouveau le matin, il doit refaire birkot HaTorah.
Donc s’il se lève au milieu de la nuit et qu’il ne veut pas étudier, il ne doit pas dire birkot HaTorah ; ce n’est que s’il veut étudier la nuit qu’il devra le faire, et il est bien aussi qu’il pense que ces berakhot ne soient valables que jusqu’à ce qu’il aille se rendormir (dans le cas où il compte aller se rendormir avant l’aube), mais s’il compte rester éveillé et étudier jusqu’au petit matin, alors ces berakhot seront valables pour toute la journée.
Mais s’il compte se rendormir et veut étudier, alors il les fait et il est bien qu’il pense qu’elles ne sont valables que jusqu’à ce qu’il aille se rendormir, et quand il se relèvera, il devra dire à nouveau birkot HaTorah.
Pour plus de détails à ce sujet, consultez ces liens.
Chavoua Tov, et ‘Hodèch tov Oumévorakh
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Certains disent qu’il y a une mesure de piété de pas en acheter, mais selon la loi stricte, il n’y a aucun problème à cela même en récitant Chéhé’héyanou sur cet habit et en le portant pendant le Omer.
A part cela, on fait nétilat yadaïm avec berakha.
Lorsqu’on fait tout cela, on amène sur nous des lumières spirituelles qui font que lorsqu’on va dormir par la suite, c’est comme si on dormait en plein jour.
Or, comme on ne fait pas nétilat yadaïm avec berakha en plein jour, on le fera donc sans berakha.
Mais s’il manque même une de ces trois choses, alors le matin au réveil, on fera nétilat yadaïm avec berakha.
Dans ce cas-là, il ferait des berakhot lévatala, ce qui est extrêmement grave.
Néanmoins, s’il fait très attention, par exemple s’il veut faire, comme je l’ai dit, tikoun ‘hatsot et birkot hacha’har après ‘hatsot, il peut agir ainsi.
Mais encore une fois, comme il y a un certain danger, il devra être très vigilant sur le fait de ne pas les réciter à nouveau au matin, et ce n’est certainement pas obligatoire d’agir ainsi.
Donc inutile qu’il fasse birkot HaTorah, à moins qu’il veuille étudier la Torah à ce moment.
Dans ce cas, s’il compte aller se rendormir ensuite avant l’aube (alot hacha’har), alors quand il se lève à nouveau le matin, il doit refaire birkot HaTorah.
Mais s’il compte se rendormir et veut étudier, alors il les fait et il est bien qu’il pense qu’elles ne sont valables que jusqu’à ce qu’il aille se rendormir, et quand il se relèvera, il devra dire à nouveau birkot HaTorah.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81504
Date de création : 2018-04-16 09:30:28