Shalom rab Chaya,
Merci d avoir la grande gentillesse de répondre à mes interrogations :
1/ Pourquoi un prophète a besoin de musique pour prophétiser ?
2/ Pourquoi les prophètes sont parfois obliges de se sauver pour préserver leur vie et des fois non ?
3/ Pouquoi tant de détails sur les noms de famille ?
4/ Pourquoi les Juifs de l époque qui avaient la chance d avoir des prophètes et des miracles étaient rebelles adorés des statuts ?
Mais c’est surtout l’histoire des dialogues… comment cela se fait-il au mot près ?
Bien qu’ encore une fois je crois parfaitement à la Thora ma question c’est « comment ».
Merci rav chavouah tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il n’était pas absolument nécessaire qu’un prophète entende de la musique pour prophétiser.
Toutefois, dans les écoles de prophétie, on enseignait aux apprentis-prophète à prophétiser en utilisant de la musique.
Pourquoi ?
Car la musique procure de la joie qui est le sentiment le plus propice pour recevoir la prophétie
- D.ieu a créé le bien et le mal dans le monde.
Le mal signifie qu’il y a des zones dans lesquelles D.ieu donne l’impression d’être absent.
Évidemment, il est clair qu’Il y est présent, néanmoins Il s’y cache.
Sans cela, il n’y aurait pas de libre-arbitre.
Étant donné que les prophètes font aussi partie de ce monde, ils doivent aussi agir en fonction de ce principe selon laquelle D.ieu se cache.
Bien qu’eux-mêmes aient une grande proximité avec Hachem, néanmoins elle n’est pas encore celle du Olam Haba où il n’y a plus aucune zone d’ombre et où on voit la présence d’Hachem partout.
Dans cette mesure, quelques fois, le prophète doit également faire comme si D.ieu n’était pas là et fuir pour sauver sa vie ou autre chose du même type.
- D’après le Zohar, tous les mots de Torah sont des Nom de D.ieu.
Donc en réalité, tous les détails que cite la Torah, qui de prime abord peuvent paraître tout à fait anodins font partie d’un tout complètement divin.
Nous n’en connaissons pas toujours le sens, la kabbale en dévoile une partie, mais bientôt tout sera dévoilé lorsque le Machia’h arrivera et nous révélera les secrets de la Torah.
- Comme je l’ai expliqué au point 2., D.ieu veut nous donner le libre arbitre.
Dans cette mesure, Il doit faire en sorte qu’il y ait un équilibre entre le mal et le bien.
Quand il y a beaucoup de bien, il doit y avoir aussi beaucoup de mal.
Sinon, il n’y aurait plus d’équilibre, tout le monde irait vers le bien et il n’y aurait plus de libre arbitre.
C’est pour cela qu’à l’époque des prophètes, les pulsions incitant à s’adonner à l’idolâtrie étaient beaucoup plus puissantes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Toutefois, dans les écoles de prophétie, on enseignait aux apprentis-prophète à prophétiser en utilisant de la musique.
Pourquoi ?
Car la musique procure de la joie qui est le sentiment le plus propice pour recevoir la prophétie
Le mal signifie qu’il y a des zones dans lesquelles D.ieu donne l’impression d’être absent.
Évidemment, il est clair qu’Il y est présent, néanmoins Il s’y cache.
Sans cela, il n’y aurait pas de libre-arbitre.
Étant donné que les prophètes font aussi partie de ce monde, ils doivent aussi agir en fonction de ce principe selon laquelle D.ieu se cache.
Bien qu’eux-mêmes aient une grande proximité avec Hachem, néanmoins elle n’est pas encore celle du Olam Haba où il n’y a plus aucune zone d’ombre et où on voit la présence d’Hachem partout.
Dans cette mesure, quelques fois, le prophète doit également faire comme si D.ieu n’était pas là et fuir pour sauver sa vie ou autre chose du même type.
Donc en réalité, tous les détails que cite la Torah, qui de prime abord peuvent paraître tout à fait anodins font partie d’un tout complètement divin.
Nous n’en connaissons pas toujours le sens, la kabbale en dévoile une partie, mais bientôt tout sera dévoilé lorsque le Machia’h arrivera et nous révélera les secrets de la Torah.
Dans cette mesure, Il doit faire en sorte qu’il y ait un équilibre entre le mal et le bien.
Quand il y a beaucoup de bien, il doit y avoir aussi beaucoup de mal.
Sinon, il n’y aurait plus d’équilibre, tout le monde irait vers le bien et il n’y aurait plus de libre arbitre.
C’est pour cela qu’à l’époque des prophètes, les pulsions incitant à s’adonner à l’idolâtrie étaient beaucoup plus puissantes.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 69493
Date de création : 2016-02-29 10:48:10