Cher Rav ,
J’aimerai connaître ce qu’il est d’usage de faire devant un malade proche de son dernier souffle…
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Gilles,
La coutume des sefaradim concernant un malade proche de son dernier souffle est la suivante :
- Quand il est encore conscient, on fera sortir de la chambre les femmes et les enfants (pour ne pas qu’elles se mettent à pleurer et brisent ainsi son cœur), puis on lui dira que ça vaut la peine de faire un vidouï, et que cela ne signifie pas forcément qu’il va mourir, car beaucoup ont fait le vidouï et ne sont pas morts.
Après le vidouï, il dira :
- « Que ma mort soit une expiation de mes péchés ».
S’il n’a pas la force de dire vidouï, qu’il dise au moins :
- « ‘Hatati, aviti, pacha’ti »,
ou qu’une personne présente dise le vidouï en pensant le rendre quitte et que l’agonisant l’écoute et pense être rendu quitte ainsi.
Lorsque le moment de la mort approche :
- On dira le Chéma Israël jusqu’à « Hachem Elokékhèm émèt »,
- puis on dira de nouveau « Chéma Israël Ado-naï Elohénou Ado-naï é’had » ;
- ensuite on dira 3 fois à voix basse « Baroukh Chèm Kévod malkhouto léolam vaèd »,
- puis on dira 7 fois « Hachem hou ha-Élohim, Hachem hou ha-Élohim »
- et une fois « Ado-naï mélèkh, Ado-naï malakh, Ado-naï Yimlokh léolam vaèd ».
On fera en sorte que le verset « Chéma Israël… », lorsqu’on le dit une deuxième fois, soit prononcé au moment où l’âme quitte la personne.
Si la personne est encore vivante après avoir dit tous les versets susmentionnés, on dira « al ken nékavé lakh… » jusqu’à la fin (la deuxième partie de « alénou léchabéa’h ») puis « ana békhoa’h ».
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Téhilim…
- Comment agissent les prières que l’on prononce pour l’âme d’un défunt ?
Pourquoi seulement des Téhilim ?
Référence : 16631
Date question sur Leava : 2012-02-08 16:02:02