Quelles sont les conditions pour travailler en tant que chomer ? 8 ans d’étude ou collelman, même parnassa ? Et autres questions sur la prière…

Chalom Rav,

J’ai plusieurs questions :

  1. Je voudrais savoir quelles sont les conditions exactes pour pouvoir travailler en tant que chomer ?
    (pour ouvrir le vin et le servir)
  2. A minha par exemple lorsque que l’on est a lamnatseah’ bin guinot, et que le kaddich commence (sachant qu’on a pas terminé le tehilim), que faut-il faire ?
  3. Concernant les ta’hanounim, en France ils font totalement différemment qu’en Israël, il faut quand même réciter la même chose que eux ?
  4. Une personne qui aurait fait 8 ans d’étude, qui aurait été toute la journée au collel, aura t-il exactement la même parnassa
  5. A partir de quel moment avons nous plus le droit de manger a seoudat chelichit ?
    Et peut t-on faire la breraha aharona jusqu’à arvit ?
  6. A partir de quel moment avons nous plus le droit de manger avant min’ha ?
    Et s’agit-il de tous les aliments ?
  7. Pendant la mida a voix basse, si on entend que dans la ‘hazara ils sont à modim, il faut juste se courber sans rien dire puis continuer la amida ?
  8. Quand on a déjà prier mais que l’on complète un minyan, quelles sont toutes les choses a faire ?

Merci pour tout Rav

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Warren,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Il ne faut pas transgresser des péchés qui octroient au juif qui les transgressent un statut de goy tel que transgresser Chabbat en public, pratiquer l’idolâtrie, ne pas croire que toute la Torah écrite et orale soit d’origine divine dans sa totalité.
  2. On s’interrompe, on ne parle pas jusqu’à ce qu’on réponde le amen de « béalma », ensuite on pourra continuer à dire des versets de ce Téhilim, mais on fera attention de répondre amen à chaque fois qu’il faut répondre les amen restant du kaddich, ou bien on attendra la fin totale du kaddich et là on finira ce Téhilim quitte à être un peu en retard sur « alénou léchabéa’h ».
  3. On peut réciter la même chose qu’eux ou bien dire celui qui est habituellement dit en Israël.
  4. Non, il est écrit que dans l’endroit où quelqu’un veut aller, là-bas  (du Ciel) on l’amène.
    Si quelqu’un veut plus de ce Olam hazé, chose qui lui conférera forcément moins de Olam haba, il aura plus de Olam hazé, et inversement dans le cas contraire.
  5. Il faut commencer séouda chlichit  si possible au moins 5 minutes avant la chékia afin de manger au moins un kabétsa (36 millilitres) de pain avant la chékia, sinon tant que la chékia n’est pas passée et même en cas de force majeure 13,5 minutes après la chékia, on peut commencer séouda chlichit et on peut la finir quand on veut, dans tous les cas lorsqu’on fera bitkat hamazone on dira « rétsé » (la partie à rajouter pendant le Chabbat), bien que Chabbat soit sorti depuis longtemps.
  6. La coutume des sépharadim est de permettre de manger un repas de pain d’une quantité de pain supérieure à kabétsa (36 millilitres) après le midi juif avant de prier min’ha s’il s’agit d’un repas normal.
    On autorise cela car on compte sur le fait qu’on a une heure fixe à laquelle on va prier min’ha ou on a quelqu’un qui nous rappellera de prier min’ha.
    Néanmoins, a priori il sera préférable de prier min’ha avant de commencer le repas, à moins qu’on commence ce dernier avant le midi juif.
    Par contre s’il s’agit d’un repas important, c’est-à-dire un repas de mariage ou de chéva berakhot ou de mila ou de pidiyon haben, et tout repas où il y a beaucoup de gens qui s’assemblent et durant lequel on mange longuement en buvant des boissons alcoolisées, on aura l’obligation de prier min’ha avant de commencer le repas (Halakha Broura tome 12 page 11 à 18).
  7. On se prosternera qu’un tout petit peu, à condition qu’on soit au milieu d’une berakha et non à son début ou à sa fin.
  8. Etre bien attentif à la ‘hazara du chalia’h tsibour et répondre amen à la fin de chaque berakha.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 31868
Date de création : 2014-09-22 10:01:58