Chalom Rav,
lors de l’une de vos dernières réponses vous parlez du fait que les convertis ont un statut de juif a part entière mais qu’il y a certaines choses qu’ils ne peuvent pas faire (comme dire « mes pères »??).
Pouvez vous me préciser lesquelles s’il vous plait.
Kol touv
Chana tova, ‘hatima tova
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les différences qui existent entre un converti et un juif de naissance.
Cette liste n’est pas forcement complète, mais cela te permettra de te faire une idée plus précise :
Un converti (on parle de conversion valable devant un Bet Din Tsédek et d’une personne sincère au moment de sa conversion) :
- Est juif à part entière, et ce jusqu’à la fin de temps ;
- Peut se marier avec un Israël, ou un Lévy, ou un mamzer, ou un safek mamzer ;
- Une convertie ne peut pas se marier avec un Cohen.
- Un enfant de deux convertis est juif à 100%.
La seule chose qu’il ne peut pas faire si c’est une femme est se marier avec un Cohen. - Doit à ses parent un kivoud av plus léger mais néanmoins comme le pratique les non-juifs, donc pas obligé de dire le Kaddich ou de prendre sur loi les lois de avélout pour ses parents, frères et sœurs.
- S’il n’est pas marié et qu’il meurt, il perd tous ses biens car il n’a pas de parenté juive à qui les léguer ;
- Il n’a pas de part dans l’héritage d’Erets Israël (comme les Léviim) ;
- Il ne peut pas dire « ché lo assani goy » dans les berakhot du matin.
- Quand il monte à la Torah, il se nomme « Untel Ben Avraham Avinou »
(mais peut aussi dire ben « le nom de son père » si cela le gène vraiment) ; - Et enfin, Hachem veille sur lui plus qu’un juif de naissance.
En espérant avoir répondu à tes interrogations.
‘Hag Saméa’h,
Rav Ron Chaya
Référence : 14868
Date question sur Leava : 2011-10-06 00:10:50