Bonjour rav,
Concernant les tefilot, quelles intentions doir avoir le rav pour aqcuitter le kaal ?
Doit-il penser a aquitter le tsibour au moment des kadishims, du chema israel, de la hazara ?
Doit-il penser a aquitter le tsibour au moment des kadishims, du chema israel, de la hazara ?
J’aimerais savoir toutes les intentions qu’un Rav doit avoir.
Peut-être que vous allez être indulgent si c’est une personne normale, c’est la raison pour laquelle je precise UN RAV…
Peut-être que vous allez être indulgent si c’est une personne normale, c’est la raison pour laquelle je precise UN RAV…
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yonathan,
Du point de vue de la loi stricte, le chalia’h tsibour ne doit penser rendre quitte le tsibour que lorsqu’il dit les trois mots « Hachem Élokékhèm émèt » à la fin du kriat chéma de cha’harit et de ‘arvit.
A part cela, il sera conseillé mais non obligatoire que lorsqu’il dit les trois réponses de la kedoucha –Kadoch, baroukh et yimlokh-, qu’il pense à rendre quitte les personnes du public qui sont encore dans leur ‘amida qui elles-mêmes devront s’arrêter et écouter et penser à être rendues quittes de la kedoucha par les paroles du chalia’h tsibour.
Idem pour la réponse yéhé chémé Raba du kadich ou le barekhou en fin de prière.
Mais cela n’est qu’une mesure de piété, dans la mesure où dans la grande majorité des cas, jamais ceux qui sont dans leur ‘amida pensent ou savent qu’ils peuvent être rendus quittes par le chalia’h tsibour en se taisant dans leur ‘amida et en pensant à être rendus quittes par ce dernier.
De plus, ce n’est que le Ben Ich ‘Haï dans son livre ‘Od Yossef ‘Haï qui écrit que le chalia’h doit penser rendre quitte le public de ces phrases.
Mais le Rav Moché Feinstein Zatsal écrit qu’il n’a même pas besoin d’y penser car dans la mesure où il a le statut de chalia’h tsibour de façon automatique lorsqu’il dit ces phrases, ceux qui pensent être rendus quittes le sont.
Il sera bien aussi, surtout dans les minyanim à l’étranger, que le chalia’h tsibour avant sa ‘hazara pose la condition que si jamais il n’y a pas 9 personnes qui répondent amen à ses berakhot comme il se doit, que sa prière soit considérée comme une prière d’offrande.
Tout cela ne sont que des mesures de piété.
Du point de vue de la loi stricte, il n’y a que l’obligation de penser à rendre quitte le public des trois mots du chéma Israël susmentionnés.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Mais le Rav Moché Feinstein Zatsal écrit qu’il n’a même pas besoin d’y penser car dans la mesure où il a le statut de chalia’h tsibour de façon automatique lorsqu’il dit ces phrases, ceux qui pensent être rendus quittes le sont.
Tout cela ne sont que des mesures de piété.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 24561
Date de création : 2013-06-05 11:06:25