Bonjour Rav,
- Quelle est la signification de ‘hisarone kiss dans mouksé et quelle est le rapport avec le dine de mouksé ?
- Même question pour mehamate guoufo ?
- Quand l’officiant fait le Kadich, faut-il qu’il réponde « Amen » Yéhé Chéméh Rabba
ou bien il prononce directement Yéhé Chéméh Rabba… ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Un mouktsé mé’hamat ‘héssrone kiss est un ustensile délicat ayant une grande valeur et dont l’utilisation se limite uniquement à la fonction à laquelle il est destiné et que cette fonction est interdite Chabbat.
Par exemple, la halakha parle des couteaux de ché’hita ou de brit–mila qui sont particuliers car leurs propriétaires restent très vigilants sur le fait de ne pas les utiliser pour une autre fonction.
En effet, ils ne s’en serviront pas pour couper une carotte ou un steak puisque comme je l’ai dit, ils sont délicats et donc réservés exclusivement à la ché’hita (l’abattage rituel des animaux) ou dans le cadre d’une brit-mila.
Il n’est ici question que d’un ustensile dont la finalité est une action qu’il est interdit d’effectuer pendant Chabbat, à moins qu’il ne s’agisse d’un cas particulier tel qu’une brit–mila qui tombe un Chabbat.
Cependant, il n’est permis d’agir ainsi que si le Chabbat coïncide avec le 8ème jour de la brit–mila d’un enfant.
Par conséquent, il est interdit pendant Chabbat de faire la brit–mila d’un enfant si ce dernier a plus de 8 jours à ce moment.
Idem pour un converti.
Autrement dit, en temps normal, cette action pour laquelle le couteau est destiné est interdite le Chabbat, comme c’est aussi le cas pour la ché’hita.
- Un mouktsé mé’hamat goufo concerne tout ce qui n’est pas un ustensile.
Ainsi, tout ce qui entre dans cette catégorie (excepté la nourriture) est mouktsé.
Par exemple, c’est le cas pour une pierre, du sable, de la terre, des feuilles, du bois etc.
- A propos de l’officiant :
Lorsqu’il récite le Kaddich, il répond Yéhé Chéméh Rabba et non pas Amen, Yéhé Chéméh Rabba.
D’ailleurs, il ne répond amen à aucune des phrases du Kaddich qu’il récite.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par exemple, la halakha parle des couteaux de ché’hita ou de brit–mila qui sont particuliers car leurs propriétaires restent très vigilants sur le fait de ne pas les utiliser pour une autre fonction.
En effet, ils ne s’en serviront pas pour couper une carotte ou un steak puisque comme je l’ai dit, ils sont délicats et donc réservés exclusivement à la ché’hita (l’abattage rituel des animaux) ou dans le cadre d’une brit-mila.
Il n’est ici question que d’un ustensile dont la finalité est une action qu’il est interdit d’effectuer pendant Chabbat, à moins qu’il ne s’agisse d’un cas particulier tel qu’une brit–mila qui tombe un Chabbat.
Cependant, il n’est permis d’agir ainsi que si le Chabbat coïncide avec le 8ème jour de la brit–mila d’un enfant.
Par conséquent, il est interdit pendant Chabbat de faire la brit–mila d’un enfant si ce dernier a plus de 8 jours à ce moment.
Idem pour un converti.
Autrement dit, en temps normal, cette action pour laquelle le couteau est destiné est interdite le Chabbat, comme c’est aussi le cas pour la ché’hita.
Ainsi, tout ce qui entre dans cette catégorie (excepté la nourriture) est mouktsé.
Par exemple, c’est le cas pour une pierre, du sable, de la terre, des feuilles, du bois etc.
Lorsqu’il récite le Kaddich, il répond Yéhé Chéméh Rabba et non pas Amen, Yéhé Chéméh Rabba.
D’ailleurs, il ne répond amen à aucune des phrases du Kaddich qu’il récite.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 85822
Date de création : 2019-03-12 10:29:26