Shalom Rav,
- J’aimerai savoir pendant la brit, qui doit être le Sandak ?
Est-ce le père du mari ou est ce le père de la mariée ? - Quelle est la coutume et est ce que cette coutume est obligatoire ?
- Qu’est ce que cela influe sur l’enfant ?
- Faut-il donner le nom du grand-père d’un des 2 parents à l’enfant (pour un garçon) ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- D’habitude on honore d’abord le père du mari à être Sandak puis ensuite le père de la femme pour le deuxième garçon qui naîtra.
- Cette coutume n’est pas obligatoire mais fait partie du kiboud av vé ém et il est difficile d’y déroger.
- S’il y a une bonne raison pour ne pas agir ainsi, par exemple le grand père à qui il revient d’être Sandak n’est pas pratiquant (il est vrai que le Sandak a une certaine influence sur le nouveau-né), la solution est d’honorer un grand tsadik à être Sandak et expliquer au grand père que pour le bien de l’enfant on préfère honorer un grand tsadik.
- Dans les cadres des coutumes de kivoud av vé ém, on donne à l’enfant le nom de son grand père.Dans certaines communautés, on le fait que si le grand père est déjà décédé.
Mais attention on évitera de le faire si le grand-père était un racha ou s’il est décédé jeune.Si c’est le cas mais qu’on subit des pressions familiales pour appeler le nouveau-né ainsi, on lui donnera deux prénoms et ainsi tout le monde sera content.
Si une chose n’est pas claire, n’hésitez pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 20059
Date de création : 2012-07-30 17:07:18