Quelle berakha fait-on sur les sushis ? Pourquoi ne se rase-t-on pas autour de la teigne alors que c’est le moyen d’éviter une épidémie ?

Chalom Rav,

J’ai plusieurs questions à vous poser :

1. Quelle berakha on doit faire sur les sushi ( si on a pas de pain pour faire motsi )
2. Je ne comprend pas la mitsva qui consiste à ne pas raser les cheveux autour de la teigne alors que c’est le seul moyen d’éviter une épidémie.
3. Comment cela se fait-il que les goyim n’est que 7 lois à respecter alors que beaucoup de témoignages de bné noahide disent que cela est frustrant d’avoir « si peu à faire « 

merci et bonne continuation .

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Eli,

Voici les réponses à tes questions :

1. Dans le cas où on a un mélange entre deux aliments, on fera la berakha sur l’aliment le plus important (à moins qu’il y ait dans un de ces deux aliments de la farine qui a été mélangée pour donner du goût – même si la farine est minoritaire et n’est pas importante à nos yeux, néanmoins on fera la berakha mézonot sur tout le mélange), donc dans le cas du sushi, il faudra voir ce qui est le plus important pour la personne qui le mange ;
   • si c’est riz, elle fera la berakha mézonot,
   • si c’est le poisson, elle fera la berakha chéakol.
     • Le mieux est de manger un peu de mézonot tout seul et un peu de chéakol tout seul et ainsi rendre quitte le sushi.
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2. Le mot « teigne » est une traduction moderne de la tsaraat mais nous n’avons absolument pas la certitude qu’il s’agisse de la même maladie dont parle la Trah ; dans cette mesure ta question n’a plus lieu d’être.
   • La Torah parle de la tsaraat qui est une maladie spéciale que D.ieu envoyait à celui qui parlait lachon hara.
3. Sache d’abord que les mitsvot que les goyim ont à respecter sont extrêmement dures à observer, par exemple ne pas voler, il ne s’agit pas que du vol à l’étalage mais même pour un centime qu’ils auraient obtenu de façon malhonnête ils transgressent cette interdit, or il est très dur durant une vie entière qu’une chose pareille n’arrive pas.
   • De plus, ils peuvent pratiquer toutes les mitsvot entre l’homme et son prochain ainsi que tout le travail de midot que prône le judaïsme, en cela ils ont un programme pour plusieurs vies car il est bien plus facile de respecter les lois entre l’homme et D.ieu que dicte la Torah plutôt qu’arriver à maîtriser ses pulsions négatives et en cela ils ont une très grande mitsva.
   • Ils ont encore d’autres mitsvot qu’ils peuvent pratiquer mais je pense qu’elles feront prochainement l’objet d’un cours vidéo sur le sujet.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 7802
Date de création : 2009-12-28 12:12:56