Quel est l’intérêt de se convertir vis-à-vis de D.ieu ?

Bonsoir Rav Ron Chaya,
(puisque nous vivons encore dans l’obscurité).

Il y a un mois et demi une envie irrationnelle m’a poussé à rejoindre à Yerushalayim.
J’y suis allé pour essayer d’en comprendre la raison et suis revenu après deux semaines dans mon pays natal, la Belgique.

Pour résumer en trois mots mon parcours :

  • Je suis né dans une famille catho pas très pratiquante.
    Sans trop y croire j’ai suivi le troupeau, puis l’ai rejeté pour un agnosticisme destructif pour revenir enfin vers un Dieu personnel, trouvé en moi-même, et non perverti par quelconque religion.
  • La spiritualité m’interpelle de plus en plus, au point, à présent, d’être paralysé parmi les miens (famille et société) tellement leur vision limitée de la vie ne s’accorde plus à la mienne.
  • Maintenant je sais pourquoi Israël m’a appelé.
    C’était pour me remettre dans les mains cette Bible (que j’ai rachetée en version hébreu-français) tant bafouée par les mensonges au fil des siècles.
  • Me voilà donc plongé dans la spiritualité juive par la Bible et par vos cours s’accordant de très près à la vision que j’ai d’une vérité.

Cependant je ne suis pas juif.
Je ne fais rien dans l’empressement et si la conversion s’impose à moi ce sera sans hâte .

Ma question est celle-ci :

Quel est l’intérêt de se convertir vis-à-vis de Dieu ?
Que se passera-t-il en plus ou en moins, après ma mort, ou lors de la ‘fin des temps’ ?
Le goy que je suis est-il voué au néant ?

Merci à vous pour ce partage et votre bonne humeur contagieuse !
Cédric

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Bonjour Cédric,

Après la mort, on jouit d’une proximité de la divinité qui est le plus grand bonheur qu’il puisse y avoir dans la réalité.
Cette proximité de la divinité est absolument proportionnelle à l’investissement qu’on a eu dans notre vie sur terre dans l’accomplissement de Sa volonté.

Or, les juifs, ayant 613 mitsvot à réaliser et les non-juifs 7 mitsvot, il est clair que l’investissement qu’on demande aux juifs est beaucoup plus grand qu’aux non-juifs.

Dans cette mesure, ils peuvent jouir d’une plus grande proximité (d’un autre côté, souvent la situation du non juif sera préférable à celle du juif dans la mesure où si ce dernier manque à son devoir d’observance des mitsvot, sa situation peut être grave, bien plus que celle du non juif dont le « manque à son devoir » ne sera jamais aussi important que celui du juif).
Cela est valable aussi sur terre, aujourd’hui ou après l’époque messianique, où la proximité de la divinité peut être perçue dans une certaine mesure et où elle sera toujours proportionnelle à l’investissement.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 5360
Date question sur Leava : 2009-03-05 21:03:19