Chalom,
Quel est le rôle de beaux-parents (dans le contexte de 2 familles pratiquantes) et parents vis-à-vis de leur enfants mariés (qui sont un jeune couple ) qui a des problèmes à résoudre (communication, organisation du foyer, etc) ?
Quels sont les limites d’action des parents et beau parents ?
- Que peut on dire et ne pas dire au Gendre ou à la belle-fille ?
- Est ce une bonne ou mauvaise que les mé’houtanim communiquent entre eux pour demander d’intervenir vis a vis de leur enfant marié au notre?
Si par exemple des reproches du mari sont toujours fait a l’épouse, comment les parents de la fille ,a qui est reproché une attitude une action par le mari, doivent répondre au gendre ?
Peut-on s’aider de ses parents à lui pour qu’ils interviennent aussi ?
Ou cela est à éviter dans tous les cas ?
Faut il plutôt un coach, un conseiller parental qui est en dehors de la famille pour intervenir ou pas forcement ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Je vais être court, mais j’aimerai que comprenez que les mots que vais vous dire sont d’une importance capitale (et beaucoup de choses sont inclues dans le peu que je vais vous dire) :
Les plus mauvaises personnes au monde pour régler les problèmes de couple sont les parents et beaux-parents.
- Ils ne doivent absolument pas se mêler.
- Ils ne doivent rien dire ; ne jamais faire de remarque « constructives » pour le bien du couple.
Les derniers au monde qui doivent rentrer dans les histoires de couple ou donner des conseils au couple (que ce soit à propos du Chalom bayit, de l’éducation des enfants ou de quoi que ce soit d’autre) sont les parents et beaux-parents.
Dès que les enfants se marient, les parents doivent apprendre une seule chose :
A joindre les lèvres et se taire.
Se taire, se taire et se taire.
À ce titre, je vous recommande beaucoup de regarder le cours Les belles-mères, ainsi que le cours Encore et encore les belles-mères que j’ai refait dernièrement (et sachez que ces cours concerne les pères et beaux-pères, mères et belles-mères)
En deux mots :
Les parents, quels qu’ils soient, ne se mêlent absolument pas.
Jamais, jamais, jamais.
J’espère que vous avez bien compris cela.
Si vous voulez leur faire passer un message, alors, comme vous dîtes, que cela se fasse soit par un coach, un conseiller parental ou une personne influente que vous connaissez, mais qu’ils ne comprennent jamais que cela vient de vous !
Car sinon, c’est cuit.
Que D.ieu vous bénisse ; qu’Il instaure la paix entre les enfants, entre les parents ; et entre les parents et les enfants ! Amen.
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Se taire, se taire et se taire.
Jamais, jamais, jamais.
Car sinon, c’est cuit.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79119
Date de création : 2017-12-01 09:38:58
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