Bonjour,
Ce jeudi Béézrat Hachem aura lieu la hazkara des 11 mois de mon père zl.
- Certain disent qu’il faut arrêter kaddich la première semaine,
- D’autres les trois premières semaines
- Ou d’autres disent qu’ils ne faut pas arrêter du tout !
Je précise que nous sommes marocains et que nous avons toujours respecté les coutumes marocaines.
- Quelle est la meilleure chose a faire et comment « compenser » le manque du kaddich ?
- Après l’année bh, peut-on continuer a dire kaddich ou ce n’est pas bien ?
Merci d’avance rav
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Élie,
Pendant toute l’année on peut présenter des condoléances, donc toutes mes condoléances, min Ha-Chamaïm ténou’hamou, pour le décès de ton père.
- En ce qui concerne la coutume marocaine pour le douzième mois, je viens d’en parler à un Talmid Hakham d’origine marocaine.
Il m’a dit qu’il y avait plusieurs minhaguim au Maroc.
Il ne connait pas le minhag de s’arrêter pendant trois semaines ; par contre, il connaît le minhag de ceux qui ne s’arrêtent pas du tout, mais la majorité s’arrête comme tout ‘Am Israël fait aujourd’hui, en tout cas en Israël :
On s’arrête une semaine, dès le début du douzième mois.
Pas besoin de compenser le kaddish car c’est le minhag ; donc c’est comme cela qu’on fait.
- Après l’année, tu peux continuer à dire le kaddish lorsqu’il n’y a pas d’autres personnes en deuil qui le disent.
D’habitude, ce sont les personnes qui ont perdu un parent qui le disent lorsqu’il n’y a personne dans le public qui est dans l’année de deuil.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il m’a dit qu’il y avait plusieurs minhaguim au Maroc.
Il ne connait pas le minhag de s’arrêter pendant trois semaines ; par contre, il connaît le minhag de ceux qui ne s’arrêtent pas du tout, mais la majorité s’arrête comme tout ‘Am Israël fait aujourd’hui, en tout cas en Israël :
On s’arrête une semaine, dès le début du douzième mois.
Pas besoin de compenser le kaddish car c’est le minhag ; donc c’est comme cela qu’on fait.
D’habitude, ce sont les personnes qui ont perdu un parent qui le disent lorsqu’il n’y a personne dans le public qui est dans l’année de deuil.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79087
Date de création : 2017-11-30 09:23:13

