Que se passe-t-il si je mange des pâtisseries et qu’arrivé à 150 g, je décide de manger plus ?

Kvod Harav,

Si je mange des pâtisseries et qu’arrivé à 150 g (par ex) je décide de manger plus, dois-je faire Hamotsi si je suis sur d’atteindre les 216 g ou aucune berakha initiale n’est nécessaire, uniquement le birkat hamazon ?

Dans le cas ou aucune berakha n’est nécessaire, qu’en est-il des boissons que je bois a partir du moment ou je décide de dépasser les 180g ?
Sont-elles couvertes par le fait que je mange une quantité hamotsi ou dois-je faire chéhakol dessus ?

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Mordékhaï,

  • Si tu sais que tu as mangé plus de 216 millilitres (je précise que ce sont des millilitres ; c’est en volume qu’on parle, et pas en grammes), tu n’as pas besoin de refaire la berakha, car bédiavad, mézonot rend quitte le motsi, et vice versa.
    Tu feras simplement birkat hamazone.
  • Si depuis ce moment (on va dire que tu as mangé 150 millilitres), tu sais que tu vas manger encore 216 millilitres, là il faut faire nétilat yadaïm avec berakha (pas besoin de refaire la berakha de hamotsi) et faire, à la fin, birkat hamazone. Vu que tu sais que tu vas encore manger cette quantité-là, qui est une quantité de motsi, tu dois faire nétilat yadaïm avec berakha.

    Mais si tu sais que tu ne vas pas manger, en plus des 150, encore 216, juste tu vas arriver en tout à 216 ou un peu plus, alors tu n’as pas besoin de faire nétilat yadaïm.
    Tu ne fais que birkat hamazone à la fin.  

En ce qui concerne les boissons :
Du moment que tu es arrivé aux 216 millilitres, tu es considéré comme mangeant du pain, donc pas besoin de faire chéhakol sur ces boissons-là.
Le mieux, pour sortir du doute, est de boire un peu de vin et de penser, lorsqu’on dit la berakha de haguéfen, à acquitter toutes les boissons du repas, car de toute façon, il est bien d’agir ainsi, parce qu’il y a un doute dans la halakha si on a le droit de dire la berakha sur les boissons lorsqu’on a fait motsi.
La halakha tranche qu’on ne la fait pas car on ne fait pas une berakha s’il n’est pas sûr qu’on ait le droit de la faire.
Néanmoins, le doute subsiste, et il est donc bien, pour sortir du doute, soit de faire haguéfen ; soit de boire un peu avant le motsi, et d’acquitter ainsi ce qu’on va boire pendant le motsi.

Au revoir, et que D.ieu te bénisse ! Amen

Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 79163
Date de création : 2017-12-04 14:11:17