Bonjour rav,
J’aimerais vous demander comment faire pour repondre à des questions qui risquent parfois je le crains de mettre en erreur les autres.
A l’école, j’essai d’étudier avec une fille a qui j’essai de faire comprendre que la tsniout est très importante pour une bat Israël et que ce n’est pas un enfermement constant et une façon de se rendre plus « moche » que les autres mais vous savez il est parfois difficile de contrer tous les arguments.
Qu’est ce que je pourrais répondre si on me dit :
La tsniout est fait pour éviter que les hommes mariés aillent trouver de nouvelles conquêtes mais si une femme tsniout doit avoir la tête couverte, des jupes longues etc comment son mari pourrait être plus attirer par elle que par la joli fille non tsniout.
Pour ma part je pense que c’est juste du au fait que si le mari aime réellement sa femme l’amour vaincra mais cette argument plutot naif ne convient pas a tout le monde.
Que dois je donc lui répondre ?
Merci d’avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Elichéva,
Il faut bien discerner deux choses :
Les problèmes de la femme et les problèmes de l’homme.
- Les problèmes de l’homme :
Un homme ne doit pas regarder les femmes, c’est tout.
Dès lors, la question d’être plus attiré ne se pose plus.
Une femme ne doit pas accepter que son mari regarde d’autres femmes qu’elle, et son mari doit faire attention aux endroits où il va et ce qu’il regarde.
- Les problèmes de la femme :
Une femme peut attirer les hommes en mettant en évidence ses formes physiques et sa beauté, mais il est aisément concevable qu’il s’agit d’un moyen minable de se mettre en valeur ; effectivement, après tout, la femme n’est pas qu’un corps, elle a aussi une personnalité, et justement, la tsniyout permettra, par le fait de moins mettre le corps en valeur, de mettre l’accent sur sa personnalité.
Si une femme montre ses formes à un homme, il ne se focalise que sur ses formes et ne fait plus du tout attention à sa personnalité.
Si on cache les formes, il se concentrera sur ce qui se trouve derrière ces formes.
Dès ce moment, il accèdera à la vraie personnalité de la personne qu’est la femme, à savoir toute sa sensibilité et sa nature humaine, et non son physique dont, si on analyse cela de façon honnête, l’attirance qu’il provoque n’est pas différente de l’attirance qu’a un chien pour une chienne.
La Torah se soucie beaucoup de la valeur de la femme et dans cette mesure, elle lui demande de cacher ses formes et bien sûr des les réserver à son mari car l’attirance physique est aussi nécessaire au bon moment et à l’endroit approprié.
Mais tout cela n’est que l’aboutissement d’une relation beaucoup plus profonde qui ne peut s’établir réellement que si on laisse la place à l’âme de s’exprimer.
Or, si toute l’attirance ou presque de l’homme vers la femme ne provient que de son charme physique, il ne pourra jamais rencontrer l’âme de sa femme ; alors oui, il se marie avec elle mais un beau jour, il finira par la tromper car il trouvera toujours des formes plus belles que sa femme à l’extérieur.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Un homme ne doit pas regarder les femmes, c’est tout.
Dès lors, la question d’être plus attiré ne se pose plus.
Une femme ne doit pas accepter que son mari regarde d’autres femmes qu’elle, et son mari doit faire attention aux endroits où il va et ce qu’il regarde.
Une femme peut attirer les hommes en mettant en évidence ses formes physiques et sa beauté, mais il est aisément concevable qu’il s’agit d’un moyen minable de se mettre en valeur ; effectivement, après tout, la femme n’est pas qu’un corps, elle a aussi une personnalité, et justement, la tsniyout permettra, par le fait de moins mettre le corps en valeur, de mettre l’accent sur sa personnalité.
Si une femme montre ses formes à un homme, il ne se focalise que sur ses formes et ne fait plus du tout attention à sa personnalité.
Si on cache les formes, il se concentrera sur ce qui se trouve derrière ces formes.
Dès ce moment, il accèdera à la vraie personnalité de la personne qu’est la femme, à savoir toute sa sensibilité et sa nature humaine, et non son physique dont, si on analyse cela de façon honnête, l’attirance qu’il provoque n’est pas différente de l’attirance qu’a un chien pour une chienne.
Mais tout cela n’est que l’aboutissement d’une relation beaucoup plus profonde qui ne peut s’établir réellement que si on laisse la place à l’âme de s’exprimer.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17033
Date de création : 2012-02-29 15:02:05
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