Que peut-on faire avec un faux billet reçu malgré nous ? Peut-on manger hors de la soucca un repas moins d’un kazait de Motsi et de moins d’un kazait de Mezonot ?

Bonjour Rav,
Merci pour votre travail sur Leava.

J’aurais quelques questions à vous poser :

  1. Si on est dans un petit Minyan et que parfois on avance jusqu’ à Ichtabah et le 10ème n’est pas encore arrivé…
    Peut on réciter des Psaumes pendant ce temps ou rattraper la Petiha ou étudier la Torah ?
  2. Votre cours concernant le vol et notamment le Travail, concerne -y-il aussi les employés à la tâche, oú parfois il y a des trous dans les journées (par exemple dans mon cas, oú je suis dans une très grande entreprise, mon supérieur peut me faire des réflexions à tout moment sur mon travail mais mes heures d’arrivé et de départ ou les pauses ne l’intéressent pas véritablement (même si la qualité du travail est bien sûr lié au temps de Travail)) ?
  3. Que peut-on faire avec un faux billet reçu malgré nous ?
  4. La condition avant de dormir la veille d’un jeune pour se réveiller l’aube est elle obligatoire ?
  5. Pendant Souccot, il est autorisé de manger je crois moins d’un kazait de mezonot et Motsi hors de la Soucca, mais peut-on cumuler dans un repas moins d’un kazait de Motsi et moins d’un kazait de Mezonot même si le tout dépasse un kazait ?

Merci beaucoup.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Une fois que l’on a fini yichtaba’h, on n’a pas le droit de parler ; on a juste le droit de faire des berakhot dans des cas extrêmes.

    Par exemple :
    – Si l’on n’a pas mis le talit et les tefillins, on pourra faire la bénédiction sur eux à ce moment avant de les mettre ;
    – Si on a été aux toilettes et qu’on pense que jusqu’à la fin de la Amida, on aura de nouveau besoin d’aller aux toilettes et que le temps de prier le moment de faire la berakha sera déjà passé, on fera la berakha à ce moment.

    Mais on ne peut rien faire d’autre.

    Tu peux par contre étudier mais sans rien prononcer, juste en pensée et avec le regard.

  2. La réponse est très simple, il faut demander à ton supérieur ce qu’il en pense.
    Celui qui donne l’argent, ou son délégué pour ce genre de décisions, est celui qui décide.
  3. Il n’y a plus rien à faire.
    Si tu le donnes à quelqu’un en tant qu’argent authentique, tu deviens voleur ; la seule chose à faire (si c’est possible) est de le rendre à la personne qui te l’a donnée si tu en connais l’identité.
  4. Il n’est pas nécessaire de poser une condition la veille d’un jeûne avant de dormir à moins que l’on veuille manger ou boire avant l’aube.
    Si c’est le cas, on posera une condition disant que l’on souhaite manger ou boire après notre sommeil et avant l’aube.

    Attention :
    D’après la kabala, il est interdit de manger à ce moment.
    Donc, tout ce que l’on pourra faire est boire, sauf si l’on est une personne âgée ou malade.

  5. L’immense majorité des mézonot que nous connaissons sont en safek de pain.

    Le seul vrai mézonot ne présentant pas de doute est celui qui est à la fois fourré, croustillant, et dont la pâte contient des ajouts dont le goût est reconnaissable.
    Même si l’on a un mézonot certain (qui remplit ces 3 conditions), on a néanmoins un doute si moins de kazaït de pain et moins de kazaït de mézonot cumulés sont considérés comme un repas nécessitant de faire la berakha léchev bassoucca et nécessitant d’être mangé sous la Soucca.
    En effet, pour le mézonot, il y a un doute si l’on doit faire la berakha ou non.
    (Yérouchalmi, chapitre 2, alinéa 7)

    Dans cette mesure, on évitera de manger ces 2 cumulés en dehors de la Soucca mais d’un autre côté, on ne pourra faire la berakha de la Soucca que si l’on mange un kazaït de vrai pain.

    Agav

‘Hag Saméa’h

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 78268
Date de création : 2017-09-29 13:42:33