rav,
comment je fais si je veux manger un aliment mais que j’ai fait la mauvaise beraha sur celi ci ?
doit je redire la benediction entiere ?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Raphaël,
Tout dépend quelle berakha on a fait.
Il y a des cas où on doit refaire la berakha, des cas où on ne doit pas la refaire.
Quel est le critère ?
Si la berakha fausse qu’on a fait est complètement mensongère, c’est-à-dire qu’en rien on ne peut on ne peut la lier à l’aliment sur lequel on a fait la berakha alors on devra refaire la berakha appropriée à l’aliment.
Sinon, non.
Voici quelques exemples :
Chéhakol nihya bidvaro signifie que tout a été fait par Sa parole.
Si quelqu’un s’est trompé et a fait sur quelque aliment que ce soit la berakha Chéhakol nihya bidvaro, berakha qu’il n’aurait pas dû faire normalement, il est néanmoins rendu quitte car il n’a pas dit de mensonge, il n’est pas faux de dire que cet aliment a été créé par la parole de D.ieu, ce n’est donc pas un mensonge et a postériori on a rendu quitte l’aliment par cette berakha.
Autre exemple : mézonot.
Mézonot signifie une chose qui nourrit.
Donc sur tout aliment, à part l’eau et le sel, si on s’est trompé et on a fait cette berakha à la place d’une autre on est rendu quitte car tout aliment (à part l’eau et le sel) nourrit, cette berakha n’est donc pas un mensonge.
Si quelqu’un a fait sur un fruit de l’arbre la berakha boré péri haadama, bien que ce ne soit pas la berakha adéquate, il est néanmoins rendu quitte car il n’est pas faux de dire sur un fruit qu’il est le fruit de la terre.
Par contre, l’inverse est un mensonge, on ne peut pas dire sur un légume boré péri haéts car il ne provient pas d’un arbre et dans cette mesure la berakha haéts à son propos est un mensonge.
Même a postériori on ne pourra pas rendre quitte un fruit ou un légume boré péri haguéfèn car ces fruits ne sont pas issus de la vigne, etc…
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Raphaël,
Tout dépend quelle berakha on a fait.
Il y a des cas où on doit refaire la berakha, des cas où on ne doit pas la refaire.
Quel est le critère ?
Si la berakha fausse qu’on a fait est complètement mensongère, c’est-à-dire qu’en rien on ne peut on ne peut la lier à l’aliment sur lequel on a fait la berakha alors on devra refaire la berakha appropriée à l’aliment.
Sinon, non.
Voici quelques exemples :
Chéhakol nihya bidvaro signifie que tout a été fait par Sa parole.
Si quelqu’un s’est trompé et a fait sur quelque aliment que ce soit la berakha Chéhakol nihya bidvaro, berakha qu’il n’aurait pas dû faire normalement, il est néanmoins rendu quitte car il n’a pas dit de mensonge, il n’est pas faux de dire que cet aliment a été créé par la parole de D.ieu, ce n’est donc pas un mensonge et a postériori on a rendu quitte l’aliment par cette berakha.
Autre exemple : mézonot.
Mézonot signifie une chose qui nourrit.
Donc sur tout aliment, à part l’eau et le sel, si on s’est trompé et on a fait cette berakha à la place d’une autre on est rendu quitte car tout aliment (à part l’eau et le sel) nourrit, cette berakha n’est donc pas un mensonge.
Si quelqu’un a fait sur un fruit de l’arbre la berakha boré péri haadama, bien que ce ne soit pas la berakha adéquate, il est néanmoins rendu quitte car il n’est pas faux de dire sur un fruit qu’il est le fruit de la terre.
Par contre, l’inverse est un mensonge, on ne peut pas dire sur un légume boré péri haéts car il ne provient pas d’un arbre et dans cette mesure la berakha haéts à son propos est un mensonge.
Même a postériori on ne pourra pas rendre quitte un fruit ou un légume boré péri haguéfèn car ces fruits ne sont pas issus de la vigne, etc…
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 25889
Date de création : 2013-08-29 16:08:02