Bonjour Rav,
Dans un de vos cours, vous dites qu’il faut être habillé proprement ou de la même manière que devant une personnalité importante lorsqu’on récite la Amida.
Ma question, doit on la réciter ou omettre de la dire si on n’est pas du tout habillé correctement (en tenus de vacances genre short, t-shirt, claquettes) ?
D’une manière générale, que doit-on faire si on est dans l’impossibilité d’accomplir une mitzva correctement ?
La faire ou l’omettre?
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Michaël,
Dans la Torah, il y a des lois qu’on doit faire lékhat’hila, autrement dit, a priori.
Cela signifie qu’a priori, on doit agir selon ces lois, mais a posteriori (ce qu’on appelle bédiavad), si on les a appliquées non comme il fallait, elles sont valables.
Dans les cas de pression extrême, on se considère comme étant déjà a priori comme a posteriori.
C’est-à-dire que si nous sommes dans l’impossibilité de prier Hachem avec des habits convenables, nous devons malgré tout prier, de même que la prière de celui qui prie avec des habits non-convenables est a posteriori valable car cette obligation n’est que lékhat’hila.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Cela signifie qu’a priori, on doit agir selon ces lois, mais a posteriori (ce qu’on appelle bédiavad), si on les a appliquées non comme il fallait, elles sont valables.
C’est-à-dire que si nous sommes dans l’impossibilité de prier Hachem avec des habits convenables, nous devons malgré tout prier, de même que la prière de celui qui prie avec des habits non-convenables est a posteriori valable car cette obligation n’est que lékhat’hila.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 72372
Date de création : 2016-09-09 16:46:56