Que doit-on faire lorsqu’un inconnu religieux sonne à notre porte pour de la tsédaka ?

Kavod al Harav, Bonjour,
J’ai une question assez délicate à vous poser, rav.

Que devons-nous faire lorsque, chez nous, des « religieux » sonnent à nos portes pour avoir de la tsédaka ?
Sommes-nous obligés de distribuer à tous ceux qui se présentent à nous ?
Si oui, quelle somme?
Comment savoir si c’est une démarche honnête de leur part ?

Il y a déja eu des impostures, et ouvrir la porte à des inconnus, sous prétexte que leur tenue vestimentaire nous est familière, peut s’avérer dangereux pour une femme seule chez elle.
Je dois préciser que je vis dans un quartier parisien assez fréquenté par les juifs, donc ces gens-là savent où aller.

Merci Rav

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Sarah,

  • Une femme seule n’ouvre pas la porte à un homme, même habillé en religieux.
  • S’il y a du monde chez elle, elle peut ouvrir et elle donnera une petite somme d’argent, comme l’écrit le Choul’han Aroukh, Yoré Déa, ch. 250, alinéa 3 :

    « A ceux qui demandent l’aumône de porte à porte, il suffit de donner une petite somme ».

    Effectivement, les petites sommes d’argent récoltées de porte à porte pourront, en fin de compte, former la somme d’argent nécessaire dont le pauvre a besoin.

    Les commentateurs écrivent que si le pauvre a besoin d’une grande somme d’argent et que des petites sommes d’argent récoltées de porte à porte ne suffiront pas, en fin de compte, à lui procurer ce dont il a besoin, on pourra dans ce cas lui donner une somme d’argent plus conséquente.

  • Attention :
    Il sera bien de vérifier si la personne qui demande l’aumône a des recommandations authentiques de rabbins connus, car sinon, il y a un risque que ce soit un charlatan.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 20385
Date de création : 2012-08-17 09:08:49