Bonjour Rav,
J’espere que vous allez bien !
J’ai 3 questions :
- A partir de quand on dit « barekh Alénou » dans la Amida à la place de « Barékhenou » (en France) ?
- Quelles sont les lois exactes de « bircat hatorah » avant d’étudier ?
J’étudie souvent dans mon lit Chabbat et allongé ; est-ce bien ou déconseillé ?
Et ai je le droit de dire bicat hatorah comme ça ? - Pouvez vous faire un cours qui fait vraiment vraiment tres peur pour nous décourager de faire des averot ?
Je sais que ce n’est pas dans votre style habituellement mais je pense que ça pourrait aider beaucoup d’entre nous !
Merci d’avance !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Elie,
Voici les réponses à tes questions :
- Hors d’Israël, on commence à dire barèkh alénou pendant la prière d’arvit du 4 décembre.
Pour plus de détails, consulte les cours Demande de la pluie dans la Amida, Hiver (1/2) : Passages insérés dans la prière et Hiver (2/2) : Passages insérés dans la prière
- On ne peut pas étudier la Torah avant d’avoir réciter les birkot haTorah, on les récite lorsqu’on se lève après avoir dormi la nuit pendant au moins une demi-heure allongé. On peut le faire à n’importe qu’elle heure de la nuit après avoir dormi pendant ce laps de temps allongé.
En revanche, si on n’a pas dormi toute la nuit, on ne pourra faire birkot haTorah que depuis alot hacha’har, soit 72 minutes avant le lever du soleil.
Ceci dit, vu qu’il y a un doute sur le moment d’alot hacha’har (d’après un autre avis, alot hacha’har a lieu 90 minutes avant le lever du soeil), durant les 18 minutes qui séparent les deux avis, on ne pourra pas étudier car on n’a pas encore dit birkot haTorah qui nous permettrait d’étudier la Torah, mais on ne pourra pas non plus réciter les birkot hacha’har car peut-être que alot hacha’har n’est pas encore arrivé ; il faudra donc attendre jusqu’à 72 minutes avant le lever du soleil.
Si on a dormi une demi-heure allongé pendant la nuit, qu’on se lève pour étudier la Torah, puis qu’on va à se recoucher au moins une demi-heure allongé pendant la nuit, lorsqu’on se lève la deuxième fois on devra redire les birkot haTorah.
Il sera bien de penser, lorsqu’on fait pour la première fois birkot haTorah après la première fois où on a dormi allongé au moins une demi-heure, que notre récitation de ces birkot haTorah n’est valable que le laps de temps qu’il y aura jusqu’à ce que nous allions à nouveau dormir pendant au moins une demi-heure allongé et pas plus.
Si une personne a dormi en fin de journée et que son sommeil à continué durant la nuit ne serait-ce qu’une minute, et qu’en tout il a dormi au moins une demi-heure, on considère qu’il s’agit d’un sommeil fixe et il devra donc faire birkot haTorah lorsqu’il se lèvera avant d’étudier la Torah.
Il pourra penser être acquitté des birkot haTorah dans la berakha ahavat olam qu’on dit dans arvit avant keriyat chéma à condition qu’immédiatement après la fin de la amida il dise des mots de Torah, mais bien sûr il ne pourra pas étudier la Torah jusqu’à ce qu’il prie arvit.
Idem le matin s’il a un doute s’il a récité les birkot haTorah ou s’il n’a pas pu les réciter pour une quelconque raison, il pourra s’en acquitter par la berakha de ahavat olam avant le keriyat chéma de cha’harit et immédiatement à la fin de la prière dire quelques paroles de Torah.
Autre solution :
il peut monter à la Torah et, par les berakhot de la Torah qu’il récite pour la lecture de la Torah, s’acquitter des birkot haTorah et de l’étude de la Torah pour la journée.
- Bien que je puisse le faire, je ne pense pas qu’il soit judicieux de faire un cours qui fait peur pour décourager de faire des avérot car bien que cela puisse encourager beaucoup de personnes à se renforcer en Torah, je pense que cela fera fuir de la Torah beaucoup plus de personnes.
Donc je préfère ne pas faire de cours de ce type.
Les livres de moussar sont pleins de choses qui font peur, à toi de les étudier.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Pour plus de détails, consulte les cours Demande de la pluie dans la Amida, Hiver (1/2) : Passages insérés dans la prière et Hiver (2/2) : Passages insérés dans la prière
En revanche, si on n’a pas dormi toute la nuit, on ne pourra faire birkot haTorah que depuis alot hacha’har, soit 72 minutes avant le lever du soleil.
Ceci dit, vu qu’il y a un doute sur le moment d’alot hacha’har (d’après un autre avis, alot hacha’har a lieu 90 minutes avant le lever du soeil), durant les 18 minutes qui séparent les deux avis, on ne pourra pas étudier car on n’a pas encore dit birkot haTorah qui nous permettrait d’étudier la Torah, mais on ne pourra pas non plus réciter les birkot hacha’har car peut-être que alot hacha’har n’est pas encore arrivé ; il faudra donc attendre jusqu’à 72 minutes avant le lever du soleil.
Si on a dormi une demi-heure allongé pendant la nuit, qu’on se lève pour étudier la Torah, puis qu’on va à se recoucher au moins une demi-heure allongé pendant la nuit, lorsqu’on se lève la deuxième fois on devra redire les birkot haTorah.
Il sera bien de penser, lorsqu’on fait pour la première fois birkot haTorah après la première fois où on a dormi allongé au moins une demi-heure, que notre récitation de ces birkot haTorah n’est valable que le laps de temps qu’il y aura jusqu’à ce que nous allions à nouveau dormir pendant au moins une demi-heure allongé et pas plus.
Si une personne a dormi en fin de journée et que son sommeil à continué durant la nuit ne serait-ce qu’une minute, et qu’en tout il a dormi au moins une demi-heure, on considère qu’il s’agit d’un sommeil fixe et il devra donc faire birkot haTorah lorsqu’il se lèvera avant d’étudier la Torah.
Il pourra penser être acquitté des birkot haTorah dans la berakha ahavat olam qu’on dit dans arvit avant keriyat chéma à condition qu’immédiatement après la fin de la amida il dise des mots de Torah, mais bien sûr il ne pourra pas étudier la Torah jusqu’à ce qu’il prie arvit.
Idem le matin s’il a un doute s’il a récité les birkot haTorah ou s’il n’a pas pu les réciter pour une quelconque raison, il pourra s’en acquitter par la berakha de ahavat olam avant le keriyat chéma de cha’harit et immédiatement à la fin de la prière dire quelques paroles de Torah.
Autre solution :
il peut monter à la Torah et, par les berakhot de la Torah qu’il récite pour la lecture de la Torah, s’acquitter des birkot haTorah et de l’étude de la Torah pour la journée.
Donc je préfère ne pas faire de cours de ce type.
Les livres de moussar sont pleins de choses qui font peur, à toi de les étudier.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 21050
Date de création : 2012-10-23 13:10:35