Y a-t-il un mérite à être ‘hazan ?

Bonjour,

1. Lorsqu’on est ‘hazan, y a-t-il un mérite ?
2. Faut-il lors de la répétition de la Amida doit on dire la première phrase ?
   Si oui a voix basse ou haute ?
3. Si on doit faire ses besoins et qu’il n’y a pas de point d’eau à côté, doit-on faire acher yatsar, et si oui, de quelle façon ?
4. Pourquoi doit-on porter des gants pour manger du pain si on ne peux pas faire nétilat alors que nous avons déjà toucher le pain lorsqu’on la acheté ?
5. Peut on faire netilat pour manger du pain directement dune bouteille d’eau si on a pas d’autre keli ?

Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom John,

Voici les réponses à tes questions :

1. Si on est un bon ‘hazan, alors oui, il y a un mérite.
   Nous voyons bien qu’il est préférable qu’une personne qui est dans l’année de deuil de son père ou de sa mère soit ‘hazan car cela procure du mérite à son parent défunt.Attention, cela n’est vrai qu’à condition qu’il soit un bon ‘hazan.
   Qu’est-ce qu’un bon ‘hazan ?
   • D’abord celui qui fait attention aux halakhot de la prière,
     c’est-à-dire par exemple de ne pas rallonger la mélodie à la fin de la berakha afin que le tsibour ne dise pas amen avant qu’il finisse la berakha,
   • Ne pas commencer la berakha suivante avant que la majorité du public ait répondu amen à la berakha précédente,
   • Bien prononcer les mots,
   • Bien penser à rendre quitte ceux qui sont encore dans la Amida lors de la Kédoucha et du Kaddich etc.
   • Il y a beaucoup de lois à connaître, tout le monde ne peux pas être ‘hazan.
   • De plus, le ‘hazan représente le public face à Hachem !
     Dans cette mesure, il doit se comporter de façon exemplaire.
   • Agav
2. Avant la ‘hazara, le chalia’h tsibour dira « Hachem séfataï tifta’h oufi yaguid téhilathékha », il pourra dire cette phrase à voix basse ou à voix haute.
3. Si on n’est pas entré aux toilettes et qu’on n’a pas touché sa chair, on fera achèr yatsar sans faire nétilat yadaïm.
   Mais si on est entré aux toilettes ou qu’on a touché sa chair, on devra se laver les mains ;
   s’il n’y a pas d’eau, on pourra s’essuyer les mains sur une serviette, un mouchoir, des végétaux, du sable etc.
4. On ne fait pas nétilat yadaïm par peur de rendre le pain impur car si c’était le cas, on aurait dû faire nétilat yadaïm avant d’acheter le pain, et personne ne pourrait le toucher dès sa sortie du four sans faire nétilat yadaïm.La raison pour laquelle nous faisons nétilat yadaïm avant de manger du pain est la suivante :
   C’est un « reste » des lois de térouma qui étaient effectives il y a 2000 ans à l’époque où le Temple existait et où on pouvait se purifier.

   Une fois le temple détruit, ‘Hazal ont institué qu’on ne ferait nétilat yadaïm qu’avant de consommer du pain ou un aliment trempé dans un des 7 liquides (eau, huile d’olive, miel, sang, rosée, vin, lait).
   Dans ces dernier cas, on fera nétilat yadaïm sans la berakha, on ne fera la berakha que si on mange du pain.

5. Oui s’il s’agit d’une bouteille qui n’est pas jetable, c’est-à-dire une bouteille en verre, en plastique dur ou autres matériaux qu’en général on ne jette pas après une seule utilisation.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 16954
Date de création : 2012-02-25 22:02:04