Une femme peut-elle porter un pantalon large avec une tunique mi-longue ? Peut-on être non-tsniout pour pratiquer un sport ?

 

Chalom Rav Ron Chaya,

Voici mes questions :

  1. Je souhaiterais savoir si l’on porte un pantalon large, non moulant, avec une longue tunique allant disons jusqu’à mi-cuisse, ou un sarouel, on respecte ou pas la loi, et si non, pourquoi? (car après tout, les hommes portant bien des pantalons et les femmes peuvent voir leurs jambes certes, dissociées l’une de l’autre, mais bien couvertes et sans problème…)
  2. Concernant la tenue que l’on peut porter à la mer:
    Mettons que je me trouve sur une plage où il n’y a que des femmes, puis-je porter n’importe quel maillot de bain ?Question reliée à celle-ci :
    Si je pratique un sport, type danse ou autre dans un cours où il n’y a que des femmes, puis-je porter par exemple un juste-au-corps et des collants ou un kimono avec un pantalon large ou un jogging et un pull pas moulants ?

    Si non, quels sports peut-on pratiquer tout en respectant les règles de tsniout ?

  3. Y-a-t-il une quantité minimale de pain sur laquelle on dit « ha motsi » ?
  4. Quand doit-on dire les berakhot « ché Hakol » et « boré péri haadama »?Je veux dire :
    Doit-on les dire au début de tout repas qui contienne les aliments correspondants, ou bien est-ce seulement quand on mange ces aliments en dehors du repas ?
  5. Si avant d’aller aux toilettes on souhaite par exemple se moucher, dans quel ordre dire les berakhot ?
    Peut-on enchaîner après être allé aux toilettes : »acher yatsar » puis « al nétilat yadaïm » ?

Merci de votre attention

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Ra’hel,

Voici les réponses à vos questions :

  1. Non, dans la mesure où on verra la forme des jambes depuis la mi-cuisse vers le bas, et dans la mesure aussi où elle peut écarter les jambes de façon non pudique, ce qui n’est pas autorisé d’après la halakha.
  2. Si on ne se trouve rien qu’avec des femmes on n’est pas obligé de s’habiller en tsniout si cela est nécessaire pour pratiquer le sport que l’on veut pratiquer.
  3. Non, si on avale ne serait-ce qu’une toute petite miette de pain, on doit faire la berakha hamotsi avant de la consommer.
  4. Il y a une coutume de faire les berakhot chéhakol et boré péri haadama, et même boré péri haéts sur des aliments qu’on compte manger ensuite dans un repas de motsi.Cela est permis par la halakha et même conseillé, car il y a souvent certains aliments que l’on mange dans le cadre d’un repas de motsi à propos desquels il y a un doute s’ils sont rendus quitte par le motsi, et pour se rendre quitte de ce doute-là on fera la berakha qui leur correspond sur des aliments de même type ou sur eux-mêmes avant de faire le motsi.

    Cela n’est pas obligatoire, ce n’est qu’une bonne coutume.
    Beaucoup pratiquent cette coutume à Chabbat pour arriver au total de 100 berakhot qu’on doit faire chaque jour, chose qu’il est difficile à réaliser Chabbat dans la mesure où les prières de Amida de Chabbat n’ont que sept berakhot à la place des 19 qu’elles ont les jours de ‘hol.

  5. Je pense qu’il y a une erreur très très ennuyante, on ne doit pas faire la berakha nétilat yadaïm quand on se mouche, on ne fait la berakha nétilat yadaïm que dans deux cas :
  • Lorsqu’on s’apprête à manger une quantité de pain d’un volume égal ou supérieur à deux kazétot, c’est-à-dire à deux cubes de 3,1cm de côté (en ne prenant pas en considération les bulles d’air du pain),
  • Ou lorsqu’on se lève le matin après avoir dormi allongé pendant au moins une demi-heure pendant la nuit.

Dans tous les autres cas où on se lave les mains, que ce soit après les toilettes, après s’être mouché, ou autre chose, on ne fera absolument jamais la berakha al nétilat yadaïm.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 20094
Date de création : 2012-07-31 21:07:10