Chalom,
- Si on est on n’a pas de vin ou de jus de raisin à Chabbat, sur quoi peut-on faire la prière ?
- Le matin au réveil, si on est allé aux toilettes, quelles bénédictions pour le lavage des mains doit-on faire, et dans quel ordre ?
- Quelle est la berakha « Mode ani lefaneikha » ?
- A-t-on le droit de saluer quelqu’un (par exemple, une de ses parents)avant d’avoir fait ces bénédictions ?
ou avant d’avoir dit le shema ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Si on n’a pas de vin ou de jus de raisin Chabbat,
le soir de Chabbat on ne peut faire le Kiddouch que sur du pain.
- Comment procède-t-on ?
- On fait nétilat yadaïm avec la berakha « al nétilat yadaïm »,
- ensuite on lit « vayékhoulou »,
- puis on dit la berakha « hamotsi lé’hém mine haarets »,
- puis on finit la berakha du Kidouch « Acher kidéchanou bémitsvotav vératsa banou etc. »,
- et on mange le pain.
- D’après le Michna Beroura,
on laissera les pains cachés sous le napperon pendant tout le kidouch, et on tiendra les pains à travers le napperon.
- Juste pendant la berakha de hamotsi, on enlèvera le napperon pour que les pains soient dévoilés,
et on posera nos mains directement dessus, ensuite de quoi on recouvrera de nouveau les pains avec le napperon,
- pour finir la berakha du kidouch « acher kidéchanou bémitsvotav vératsa banou etc. ».
- On fera la berakha sur deux pains entiers.
- Si on n’a pas deux pains entiers, on fera sur un pain entier, et si on n’a pas un pain entier, on fera sur deux morceaux de pain.
- Quand on n’a pas de pain, on pourra faire aussi le kidouch sur des gâteaux,
à condition d’en manger une quantité de 216 ml, soit proche d’un volume d’un quart de litre, car des gâteaux mangés dans cette quantité nécessitent la berakha hamotsi avant leur consommation et birkat hamazone après leur consommation.
- Attention quand on mange du pain, il faudra manger au moins deux kazaït, c’est-à-dire deux fois le volume d’un carré de 3 cm de côté.
- Le premier en tant que consommation du Kidouch,
- le deuxième en tant que le minimum du repas pour que le kidouch soit considéré comme valable,
- car un kidouch n’est valable que si on consomme un repas à sa suite.
Par contre, on ne pourra pas faire le kidouch du matin sur du pain car le matin il n’y a pas de berakha de kidouch spéciale à faire, tel que le soir,
- et dans cette mesure si on fait le kidouch sur le pain,
- on ne verra pas de différence entre un jour de ‘hol et le jour de Chabbat, on fera donc le kidouch sur une boisson répondant aux critères suivants :
- Alcoolisée,
- Qu’on ait l’habitude de boire dans le pays dans lequel nous nous trouvons.
- Attention, il ne faudra pas que ce soit une boisson trop piquante car il faut en boire au moins 41 ml pour que le kidouch soit valable.
- Voici l’ordre des choses à dire et à faire le matin quand on se lève.
- Dès qu’on ouvre les yeux, on fera attention de ne toucher aucun orifice du corps, c’est-à-dire yeux, oreilles, nez, bouche, anus et organe génital avant de faire yadaïm.
- Directement en se réveillant on dira « modé ani léfanékha etc. »
- Ensuite, on ira se laver les mains six fois en alternance main droite et main gauche, si possible huit fois.
- Si le lavabo se trouve à plus de deux mètres de notre lit,
on s’arrêtera de marcher tous les un peu moins de deux mètres.
- Si on n’a pas envie d’aller aux toilettes,
on fera directement la berakha « al nétilat yadaïm », suite à quoi on s’essuiera les mains.
- Si on a besoin d’aller aux toilettes,
on s’essuiera les mains, on ira aux toilettes, en sortant des toilettes on se relavera les mains en alternant six fois, puis on fera la berakha « al nétilat yadaïm »,
- on s’essuiera les mains, puis on fera deux berakhot juxtaposées
- « acher yatsar »
- et « élokaï néchama »,
- suite à quoi on s’habillera puis on fera birkot hacha’har.
- Si en s’habillant on a touché des parties de chair ou les chaussures, on devra de nouveau se laver les mains avant de faire birkot hacha’har.
- C’est pour cela que certaines personnes ne font pas nétilat yadaïm en sortant des toilettes, mais directement s’habillent et une fois qu’ils sont habillés et n’ont plus besoin de toucher leur chair ou leur chaussure,
- ils font nétilat yadaïm six fois en alternance,
- font la berakha « al nétilat yadaïm »,
- puis s’essuient les mains
- et font les deux berakhot
- « acher yatsar »
- et « élokaï néchama ».
- Si on rencontre quelqu’un le matin avant la prière, on n’a pas le droit de lui dire « Chalom »
car Chalom est un nom de D.ieu. (Le Michna Beroura hésite en ce qui concerne la traduction du mot Chalom en une langue étrangère, par exemple dire « salut » en français, serait aussi interdit).
- Néanmoins, si quelqu’un nous souhaite « Chalom »,
on pourra lui répondre aussi « Chalom », bien qu’on soit avant la prière.
- Si on a déjà dit une partie des birkot hacha’har,
il se peut qu’on puisse déjà dire Chalom à quelqu’un, mais il est préférable de ne pas le faire.
- Par contre, dans tous les cas, on pourra souhaiter un autre type de salut, tel que bonjour, ou bon matin, ou bonne journée.
- Par contre, on n’a pas le droit d’aller chez quelqu’un avant la prière même en se taisant si toute la raison de notre venue chez lui est pour l’honorer.
- Par contre, si on a besoin de prendre quelque chose chez lui ou de lui montrer quoi que ce soit, ou de le réveiller, cela est permis.
- Attention, quand nous disons d’aller chez lui, ce n’est pas forcément dans sa maison, il est aussi interdit d’aller dans la même maison dans la chambre de quelqu’un d’autre pour l’honorer de notre salut silencieux avant la prière, même si on ne prononce rien du tout.
- De même à la synagogue, bien qu’en allant à sa place on pourra faire un petit crochet pour honorer quelqu’un d’un bonjour silencieux, mais néanmoins si on est déjà arrivé à sa place, on ne pourra pas ensuite quitter notre place pour aller vers la place de quelqu’un d’autre pour le saluer ainsi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
le soir de Chabbat on ne peut faire le Kiddouch que sur du pain.
- Comment procède-t-on ?
- On fait nétilat yadaïm avec la berakha « al nétilat yadaïm »,
- ensuite on lit « vayékhoulou »,
- puis on dit la berakha « hamotsi lé’hém mine haarets »,
- puis on finit la berakha du Kidouch « Acher kidéchanou bémitsvotav vératsa banou etc. »,
- et on mange le pain.
- D’après le Michna Beroura,
on laissera les pains cachés sous le napperon pendant tout le kidouch, et on tiendra les pains à travers le napperon.- Juste pendant la berakha de hamotsi, on enlèvera le napperon pour que les pains soient dévoilés,
et on posera nos mains directement dessus, ensuite de quoi on recouvrera de nouveau les pains avec le napperon, - pour finir la berakha du kidouch « acher kidéchanou bémitsvotav vératsa banou etc. ».
- Juste pendant la berakha de hamotsi, on enlèvera le napperon pour que les pains soient dévoilés,
- On fera la berakha sur deux pains entiers.
- Si on n’a pas deux pains entiers, on fera sur un pain entier, et si on n’a pas un pain entier, on fera sur deux morceaux de pain.
- Quand on n’a pas de pain, on pourra faire aussi le kidouch sur des gâteaux,
à condition d’en manger une quantité de 216 ml, soit proche d’un volume d’un quart de litre, car des gâteaux mangés dans cette quantité nécessitent la berakha hamotsi avant leur consommation et birkat hamazone après leur consommation.- Attention quand on mange du pain, il faudra manger au moins deux kazaït, c’est-à-dire deux fois le volume d’un carré de 3 cm de côté.
- Le premier en tant que consommation du Kidouch,
- le deuxième en tant que le minimum du repas pour que le kidouch soit considéré comme valable,
- car un kidouch n’est valable que si on consomme un repas à sa suite.
- Attention quand on mange du pain, il faudra manger au moins deux kazaït, c’est-à-dire deux fois le volume d’un carré de 3 cm de côté.
Par contre, on ne pourra pas faire le kidouch du matin sur du pain car le matin il n’y a pas de berakha de kidouch spéciale à faire, tel que le soir,
- et dans cette mesure si on fait le kidouch sur le pain,
- on ne verra pas de différence entre un jour de ‘hol et le jour de Chabbat, on fera donc le kidouch sur une boisson répondant aux critères suivants :
- Alcoolisée,
- Qu’on ait l’habitude de boire dans le pays dans lequel nous nous trouvons.
- on ne verra pas de différence entre un jour de ‘hol et le jour de Chabbat, on fera donc le kidouch sur une boisson répondant aux critères suivants :
- Attention, il ne faudra pas que ce soit une boisson trop piquante car il faut en boire au moins 41 ml pour que le kidouch soit valable.
- Dès qu’on ouvre les yeux, on fera attention de ne toucher aucun orifice du corps, c’est-à-dire yeux, oreilles, nez, bouche, anus et organe génital avant de faire yadaïm.
- Directement en se réveillant on dira « modé ani léfanékha etc. »
- Ensuite, on ira se laver les mains six fois en alternance main droite et main gauche, si possible huit fois.
- Si le lavabo se trouve à plus de deux mètres de notre lit,
on s’arrêtera de marcher tous les un peu moins de deux mètres.- Si on n’a pas envie d’aller aux toilettes,
on fera directement la berakha « al nétilat yadaïm », suite à quoi on s’essuiera les mains. - Si on a besoin d’aller aux toilettes,
on s’essuiera les mains, on ira aux toilettes, en sortant des toilettes on se relavera les mains en alternant six fois, puis on fera la berakha « al nétilat yadaïm »,- on s’essuiera les mains, puis on fera deux berakhot juxtaposées
- « acher yatsar »
- et « élokaï néchama »,
- suite à quoi on s’habillera puis on fera birkot hacha’har.
- on s’essuiera les mains, puis on fera deux berakhot juxtaposées
- Si en s’habillant on a touché des parties de chair ou les chaussures, on devra de nouveau se laver les mains avant de faire birkot hacha’har.
- C’est pour cela que certaines personnes ne font pas nétilat yadaïm en sortant des toilettes, mais directement s’habillent et une fois qu’ils sont habillés et n’ont plus besoin de toucher leur chair ou leur chaussure,
- ils font nétilat yadaïm six fois en alternance,
- font la berakha « al nétilat yadaïm »,
- puis s’essuient les mains
- et font les deux berakhot
- « acher yatsar »
- et « élokaï néchama ».
- C’est pour cela que certaines personnes ne font pas nétilat yadaïm en sortant des toilettes, mais directement s’habillent et une fois qu’ils sont habillés et n’ont plus besoin de toucher leur chair ou leur chaussure,
- Si on n’a pas envie d’aller aux toilettes,
- Si le lavabo se trouve à plus de deux mètres de notre lit,
- Si on rencontre quelqu’un le matin avant la prière, on n’a pas le droit de lui dire « Chalom »
car Chalom est un nom de D.ieu. (Le Michna Beroura hésite en ce qui concerne la traduction du mot Chalom en une langue étrangère, par exemple dire « salut » en français, serait aussi interdit).- Néanmoins, si quelqu’un nous souhaite « Chalom »,
on pourra lui répondre aussi « Chalom », bien qu’on soit avant la prière. - Si on a déjà dit une partie des birkot hacha’har,
il se peut qu’on puisse déjà dire Chalom à quelqu’un, mais il est préférable de ne pas le faire.- Par contre, dans tous les cas, on pourra souhaiter un autre type de salut, tel que bonjour, ou bon matin, ou bonne journée.
- Par contre, on n’a pas le droit d’aller chez quelqu’un avant la prière même en se taisant si toute la raison de notre venue chez lui est pour l’honorer.
- Par contre, si on a besoin de prendre quelque chose chez lui ou de lui montrer quoi que ce soit, ou de le réveiller, cela est permis.
- Attention, quand nous disons d’aller chez lui, ce n’est pas forcément dans sa maison, il est aussi interdit d’aller dans la même maison dans la chambre de quelqu’un d’autre pour l’honorer de notre salut silencieux avant la prière, même si on ne prononce rien du tout.
- De même à la synagogue, bien qu’en allant à sa place on pourra faire un petit crochet pour honorer quelqu’un d’un bonjour silencieux, mais néanmoins si on est déjà arrivé à sa place, on ne pourra pas ensuite quitter notre place pour aller vers la place de quelqu’un d’autre pour le saluer ainsi.
- Attention, quand nous disons d’aller chez lui, ce n’est pas forcément dans sa maison, il est aussi interdit d’aller dans la même maison dans la chambre de quelqu’un d’autre pour l’honorer de notre salut silencieux avant la prière, même si on ne prononce rien du tout.
- Néanmoins, si quelqu’un nous souhaite « Chalom »,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19454
Date de création : 2012-07-12 16:07:21