Si je me trompe sur une Berakha, que dois-je faire pour réparer la Braha levatala ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

• Tout d’abord, juste après avoir récité la berakha ou même un peu plus tard, on dit « Baroukh chèm Kévod Malkhouto Léolam Vaèd».
• Ensuite, toutes les mauvaises berakhot qu’on récite ne sont pas forcément lévatala.

Par exemple, si quelqu’un s’est trompé et a dit chéhakol niya bidvaro sur n’importe quel type d’aliment ou boisson dont ce n’est pas la berakha, il en est acquitté.

• De même, s’il a dit boré péri haadama sur une pomme, cela est valable a posteriori.
• Idem pour boré miné mézonot sur n’importe quel aliment.
  (Excepté l’eau et le sel)

Une berakha n’est lévatala que lorsque ce qu’on a dit est un mensonge, par exemple si on a dit boré péri haèts (ce qui signifie : « qui a créé le fruit de l’arbre ») sur une pomme de terre.

En effet, comme les pommes de terre ne poussent pas sur les arbres, c’est donc un mensonge.

Même chose si on a dit boré péri haguéfen (ce qui signifie : « qui a créé le fruit de la vigne) sur un radis, c’est une berakha lévatala.

Dans ce genre de cas :

• Il faut dire Baroukh chèm Kévod Malkhouto Léolam Vaèd avant de faire téchouva en disant à Hachem :

  « J’ai récité une berakha lévatala,
  je regrette et je prends sur moi de faire beaucoup plus attention afin que cela ne se reproduise plus ».

• Il est bien également de donner un peu d’argent à la tsédaka.

Chavoua Tov

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 85312
Date de création : 2019-01-27 10:13:36