Bonjour,
J’ai plusieurs questions :
- Il est vrai que l’on doit penser à certaines choses pendant la téfila (l’immensité de D. ,la soumission total à D. …) ,mais il n’est pas évident de garder cette idée en tête pendant toute la téfila ou du moins la Amida ?J’ai l’habitude de réfléchir et de faire une sorte de « dialogue » avec D. ou plutôt le dialogue entre mon yétser hara et mon yétser hatov cela me permet de plus me concentrer mais après je pense plus à ma réflexion qu’aux mots que je prononce est-ce mieux qu’une téfila sans concentration ?
- Mon autre problème est le problème de zéra lévatala parfois après l’avoir fait, je pense que je n’arriverai pas a faire Min’ha ou Arvit, ne pouvant rentrer chez moi au moins pour me changer et je ne sais pas si je dois renoncer à faire Min’ha ou le faire dans ces conditions (sachant qu’une fois chez moi il ne sera plus l’heure…).
- Comment arrêter ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- On ne doit pas penser à l’immensité de D. et à la soumission de D. pendant la téfila, on doit le faire avant la téfila.
-
- Pendant la téfila, on doit penser à ce que l’on dit et on doit penser qu’on le dit à D., c’est-à-dire d’être en état de supplication :
- Penser ce que l’on dit, en suppliant D.
- Toute autre pensée, même bonne, dans la téfila, ne s’appelle pas de la téfila.
- Pendant la téfila, on doit penser à ce que l’on dit et on doit penser qu’on le dit à D., c’est-à-dire d’être en état de supplication :
- Donc, il faut commencer lentement à s’obliger à penser les paroles avec leur sens, au moins pendant la première berakha de la Amida, puis les 3 premières berakhot de la Amida, puis les 3 dernières.
- Puis à la fin de chaque berakha : « Baroukh ata Hachem… » et si possible toute la Amida.
-
- A propos de ta seconde question, s’il n’y a pas de zéra qui touche ton corps lui-même, tu peux faire la prière ainsi.
- Il serait bien que tu fasses néanmoins un petit mikvé avec les mains, comme l’explique le Ben Ich ‘Haï dans parachat Nitsavim :
On verse de l’eau avec un ustensile 40 fois sur ses mains.
- Comment procède-t-on ?
- Il faut imaginer le Nom de D. écrit avec le « remplissage » des lettres c’est-à-dire que le Nom de D. (attention il ne faut pas le prononcer juste le lire) : ‘Youd‘ et puis ‘Hé‘ et puis ‘Vav‘ et puis ‘Hé‘, si on « remplit » les lettres, elles s’écrivent ainsi :
- Youd = Youd-Vav-Dalèt
- Hé = Hé-Youd
- Vav = Vav-Youd-Vav
- Hé = Hé-Youd
- On a au total 10 lettres :
- Youd Vav Dalèt
- et puis Hé Youd
- et puis Vav Youd Vav
- et puis Hé Youd (attention de ne pas prononcer).
- On commencera à verser l’eau sur la main droite, on pensera à la lettre Youd,
- Ensuite on versera sur la main gauche en pensant à la même lettre Youd.
- Puis on versera une deuxième fois sur la main droite on pensant à la lettre Vav,
- Ensuite on versera sur la main gauche en pensant la même lettre Vav.
- Ensuite on versera sur la main droite en pensant la lettre Dalèt,
- ensuite gauche Dalèt.
- Ensuite droite Hé,
- gauche Hé.
- Droite Youd,
- gauche Youd,
- Etc…
On obtient déjà 20 versements.
- Il faut imaginer le Nom de D. écrit avec le « remplissage » des lettres c’est-à-dire que le Nom de D. (attention il ne faut pas le prononcer juste le lire) : ‘Youd‘ et puis ‘Hé‘ et puis ‘Vav‘ et puis ‘Hé‘, si on « remplit » les lettres, elles s’écrivent ainsi :
- Ensuite on versera 10 fois de suite sur la main droite en pensant, à chaque versement, à une des lettres :
- Youd Vav Dalèt
- ensuite Hé Yod
- ensuite Vav Youd Vav
- ensuite Hé Youd,
- en tout 10.
- Et de nouveau ainsi sur la main gauche,
- en tout 40.
- Cela équivaut à un mikvé lorsqu’on ne peut vraiment pas aller au mikvé
-
(bien évidement que pour les hommes et en aucun cas pour les femmes).
- Il serait bien que tu fasses néanmoins un petit mikvé avec les mains, comme l’explique le Ben Ich ‘Haï dans parachat Nitsavim :
- Et à propos de zéra lévatala, consulte ce lien.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 10935
Date de création : 2010-11-05 03:11:32