Quelles sont les prescriptions de la Torah concernant la musique, pourquoi est-elle si peu considérée ?

 

Bonjour, Rav

Ma question porte sur la musique :

  1. Étant musicien moi même, je voudrais savoir quelles sont les prescriptions de la Torah par rapport à la musique et pourquoi cette dernière est elle si peu considérée.
    Ou alors est ce la musique dite « légère » qui est seule concernée par la mauvaise considération, et est-ce que les musiques plus « profondes » telles que le jazz et la musique classique sont moins « néfastes ».
  2. D’autre part, dans un de vos cours, vous nommez Yovel, lors de l’utilisation du Chofar et vous dites que c’est un mot d’origine gauloise ou celte.
    Mais dans la genèse, on parle du père de ceux qui jouent de la lyre ou du chalumeau dont le nom est Jubal.

Quid ?
Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Bonjour Thierry,

  1. Aux dires du Gaon de Vilna, la musique est la création la plus haute qui soit dans l’univers, excepté la Torah qui est encore plus haute qu’elle.
    Il a dit aussi que s’il n’avait pas étudié la Torah, il aurait étudié la musique.

    • Effectivement, il s’agit d’une chose extrêmement spirituelle.
      • La Bible témoigne que pour entrer en état de prophétie, les prophètes écoutaient de la musique qui les « branchait » à la réalité divine.
    • Mais comme la musique a cette faculté extraordinaire de nous lier aux choses spirituelles positives,
      elle a aussi cette faculté mais dans l’autre sens, celui de nous « brancher » au côté négatif.

      • Et il existe en effet des musiques néfastes.
        • Il est clair que toutes les musiques qui accompagnent des paroles concernant les relations entre hommes et femmes,
        • toutes les musiques « commerciales » dont les rythmes stimulent les parties basses de l’être ne sont pas bonnes.
          • Le jazz est moins néfaste,
          • et la musique classique encore moins (excepté les messes).
    • Et la meilleure musique est celle qui loue HaKadoch Baroukh Hou.
  2. A propos du yovel, il est écrit dans la Torah que lors du don de la Torah, il y avait un son du yovel.
    • La Guémara demande ce qu’est ce son, et elle déduit qu’il s’agit du son d’un chofar, la corne d’un bélier, car le mot « yovel » signifiait en gaulois (« yovelus ») ‘bélier’.
      • Donc le sujet traité est le nom d’un instrument et non de l’ancêtre des musiciens.
        • Effectivement, le nom de ce dernier ressemble au nom « yovel » mais je ne saurais pas dire en quoi cela implique un lien entre eux.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

Référence Leava : 4314
Date de création : 2008-11-22 10:11:42