Shalom,
Pourriez-vous, s’il-vous-plaît, me dire quelle est la source qui parle de faire des choses dans le but d’ « l’élever l’âme » d’une personne ?
Et aussi, est-ce que cela doit être fait durant les 1 an suite au décès ou peut-être fait tout au long de la vie de ceux qui récitent ?
Et enfin, est-ce que cela ne vas pas à l’encontre de ce qui est décrit dans Samuel 28 au chapitre 2 ?
Quelle est la différence entre élever l’âme d’une personne, « se soucier d’elle alors qu’elle n’est plus sur terre » et l’appeler, ‘hass Vechalom, ?
Shavoua Tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le Midrach raconte qu’un jour, Rabbi Akiva se promenait dans le désert lorsqu’il vit un homme ayant la tête toute noire qui courait en portant une grosse pierre dans son dos.
Il lui demanda :
- Qui es-tu ?
- Je suis un mort.
- Et que fais-tu ici ?
- Je purge ma punition.
Je suis poursuivi par des forces maléfiques et je dois courir en tenant cette grosse pierre dans mon dos.
- As-tu un fils vivant ?
- Oui
- Donne-moi son adresse.
Rabbi Akiva se rendit donc chez son fils.
Il lui enseigna l’alphabet, le Chéma Israël, la prière, le Birkat Hamazone etc.
Puis, il commença à étudier la Torah.
Peu après, l’homme à la tête noire apparut en rêve à Rabbi Akiva et lui annonça que depuis que son fils étudiait la Torah, sa peine avait été annulée et il avait pu entrer au paradis.
Nous constatons ainsi que les bonnes actions des enfants peuvent élever l’âme de leurs parents.
De plus, cela ne concerne pas seulement les enfants.
Toute Mitsva que l’on réalise pour élever l’âme d’un défunt peut non seulement la préserver de l’enfer ou des différents purgatoires existant après la mort, mais aussi l’élever de degré en degré dans le paradis.
On peut agir ainsi durant toute notre vie.
Il est évident qu’il est beaucoup mieux d’accomplir ces Mitsvot durant l’année suivant le décès, car c’est à ce moment précis que l’âme purge sa peine.
Elle a donc davantage besoin d’aide la première année que pour les suivantes.
Dans Samuel, il s’agit de médium, c’est-à-dire qu’on fait descendre l’âme sur terre pour parler avec elle.
Ainsi, on l’entend parler et elle nous répond.
Agir ainsi est tout à fait interdit.
En revanche, il est tout à fait permis de réaliser des Mitsvot pour l’élévation de l’âme d’un défunt.
On peut même lui demander de prier Hachem, mais bien sûr, on ne l’entendra jamais nous répondre.
Dans cette mesure, cela est complètement permis.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Je suis poursuivi par des forces maléfiques et je dois courir en tenant cette grosse pierre dans mon dos.
Il lui enseigna l’alphabet, le Chéma Israël, la prière, le Birkat Hamazone etc.
Puis, il commença à étudier la Torah.
Toute Mitsva que l’on réalise pour élever l’âme d’un défunt peut non seulement la préserver de l’enfer ou des différents purgatoires existant après la mort, mais aussi l’élever de degré en degré dans le paradis.
On peut agir ainsi durant toute notre vie.
Elle a donc davantage besoin d’aide la première année que pour les suivantes.
Ainsi, on l’entend parler et elle nous répond.
Agir ainsi est tout à fait interdit.
On peut même lui demander de prier Hachem, mais bien sûr, on ne l’entendra jamais nous répondre.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 69581
Date de création : 2016-03-07 13:13:18