Rav Chaya Bonjour,
- Pourriez vous m’expliquer exactement ce qu’est « honorer sa femme » ?
Je veux dire en quoi consiste cette mitsva concrètement ?Quel rapport il y a entre « honorer sa femme » et la berakha que peut tirer le mari a faire cette mitsva ?
- Comment appeler ses beaux-parents si on ne veut pas les appeler papa-maman ?
Pourrait-on les appeler par leur prénom (ce qui ne voudrait pas dire que l’on ne les respecte pas) ?
Merci pour tout
Et chavoua tov.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Honorer sa femme c’est surtout faire sa volonté bien sûr tant qu’elle ne va pas contre ce qu’ordonne la Torah.
- Donc une femme voudra qu’on soit souriant, qu’on lui fasse des compliments,
- qu’on lui exprime notre amour,
- qu’on lui achète des habits et des bijoux,
- qu’on écoute avec attention ce qu’elle a à dire,
- qu’on essaie d’exaucer ses désirs, qu’on ne s’énerve pas contre elle, qu’on la respecte etc.
Le mieux est que tu demandes à ta femme de t’expliquer comment l’honorer, cela lui fera très plaisir et elle saura mieux te l’expliquer que personne au monde.
- La Guémara traité Baba Métsia p.59 a écrit que l’homme doit toujours faire attention à honorer sa femme car la berakha (la bénédiction) ne vient dans la maison d’une personne que pour sa femme comme il est écrit (Béréchit ch.12 verset.16) :
- « Et Il octroya le bien à Avraham pour elle »
- Et c’est ce que disait Rava aux habitants de Ma’hoza (sa ville) :
Le Ben Ich ‘Haï dans son livre Benyehoyada écrit que la richesse dépend de la sphère de la Bina qui elle-même est représentée par la 1ère lettre « Hé » du Nom ineffable ;
- or cette lettre se trouve chez la femme
- Les noms Ich et Icha, homme et femme, ont deux lettres communes aux deux,
- le « Alef » et le « Chin »,
- et ont une lettre différente chacun qui les caractérise,
- l’homme a la lettre « Yod »
- et la femme a la lettre « Hé »
- Le mot « Baavourah », c’est-à-dire « pour elle », cité dans le verset ci-dessus est décomposable en Baavour–ah, qu’on pourrait traduire par « pour « Hé » ».
- Donc Hachem (car c’est de Lui que parle le verset dans le sens allégorique que lui confère cette Guémara) a octroyé le bien à Avraham pour « Hé »,
- c’est-à-dire grâce à la Bina présente chez la femme.
- Il y a une mitsva de parler avec respect à ses beaux-parents.
Dans cette mesure la coutume est de ne pas les appeler par leur prénom.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Donc une femme voudra qu’on soit souriant, qu’on lui fasse des compliments,
- qu’on lui exprime notre amour,
- qu’on lui achète des habits et des bijoux,
- qu’on écoute avec attention ce qu’elle a à dire,
- qu’on essaie d’exaucer ses désirs, qu’on ne s’énerve pas contre elle, qu’on la respecte etc.
Le mieux est que tu demandes à ta femme de t’expliquer comment l’honorer, cela lui fera très plaisir et elle saura mieux te l’expliquer que personne au monde.
- La Guémara traité Baba Métsia p.59 a écrit que l’homme doit toujours faire attention à honorer sa femme car la berakha (la bénédiction) ne vient dans la maison d’une personne que pour sa femme comme il est écrit (Béréchit ch.12 verset.16) :
- « Et Il octroya le bien à Avraham pour elle »
- Et c’est ce que disait Rava aux habitants de Ma’hoza (sa ville) :
- « Et Il octroya le bien à Avraham pour elle »
Le Ben Ich ‘Haï dans son livre Benyehoyada écrit que la richesse dépend de la sphère de la Bina qui elle-même est représentée par la 1ère lettre « Hé » du Nom ineffable ;
- or cette lettre se trouve chez la femme
- Les noms Ich et Icha, homme et femme, ont deux lettres communes aux deux,
- le « Alef » et le « Chin »,
- et ont une lettre différente chacun qui les caractérise,
- l’homme a la lettre « Yod »
- et la femme a la lettre « Hé »
- Les noms Ich et Icha, homme et femme, ont deux lettres communes aux deux,
- Le mot « Baavourah », c’est-à-dire « pour elle », cité dans le verset ci-dessus est décomposable en Baavour–ah, qu’on pourrait traduire par « pour « Hé » ».
- Donc Hachem (car c’est de Lui que parle le verset dans le sens allégorique que lui confère cette Guémara) a octroyé le bien à Avraham pour « Hé »,
- c’est-à-dire grâce à la Bina présente chez la femme.
- Donc Hachem (car c’est de Lui que parle le verset dans le sens allégorique que lui confère cette Guémara) a octroyé le bien à Avraham pour « Hé »,
Dans cette mesure la coutume est de ne pas les appeler par leur prénom.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 21348
Date de création : 2012-12-02 07:12:25