Chalom Rav !
- Comment cela se fais t-il qu’il existe des Tefillins pour les gaucherd et d’autres pour les droitiers ?
Pourquoi ?
Je suis gaucher.
A ma Bar mitsva on m’as donné des Tefillins de droitier.
Puis, en allant à l’école, le Rav de la synagogue, m’a changé le coté de la lanière pour qu’ils deviennent des tefillins de gaucher.
Mais je ne comprends pas quel signification ça a… - Quand je fais ma prière a la synagogue le matin à l’école, on a uniquement 40 minutes pour la faire.
Mais moi le temps que je vienne, eux ils sont entrain de faire la tefila pendant que je met mes tefillins…
Bon, d’accord je ne mets pas 3 ans.
Mais ils vont sacrément vite.Du coup, je suis au chéma et ils en sont a « Nakdicha »
Ai-je le droit de continuer ma prière ?
Ou dois-je m’interrompre et écouter ?
Ou bien répéter après l’officiant ? - Quand l’officiant récite Kaddich, ou quelqu’un qui est en Deuil récite kaddich, doit-je répondre Amen ou je doit continuer ma tefila ?
MERCI beaucoup Rav !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Adam,
Voici les réponses à tes questions:
- Le verset qui nous ordonne dans la Torah de mettre les tefilines au bras se dit en hébreu :
« Oukchartam al yadkha – Tu les attacheras à ton bras ».
Bien qu’en hébreu on écrive le mot « yadkha » youd-daleth-kaf, dans la Torah, le mot « yadkha » est écrit youd-daleth-kaf-hé (il y a un hé supplémentaire).
De là, ‘Hazal ont fait une dracha : « Yad kéha », on peut lire effectivement ce mot ainsi.
Que signifie « Yad kéha » ?
Cela signifie « La main malhabile ».
De là, nous apprenons que nous devons attacher les tefilines à la main qui est malhabile.
Donc pour un gaucher, ce sera sa main droite.
Il y a aussi une autre dracha de ‘Hazal qui dit que du fait que dans le verset sont juxtaposés le verbe « Oukchartam al yadkha – Tu les attacheras à ton bras » et le verbe « Oukhtavtam al mézouzote bétékha – Tu les écriras… »,
on apprend que l’on doit attacher les tefilines du bras au moyen de la main avec laquelle on écrit.
Donc, de nouveau, un gaucher qui écrit avec la main gauche devra attacher ses tefillins avec sa main gauche, c’est à dire sur son bras droit (il est vrai que la personne qui écrit, par exemple, de la main gauche mais qui fait toutes ses actions avec sa main droite, ou vice versa, se retrouve confrontée à un problème aigu dans la mesure où, d’après une dracha, il doit mettre les tefillins sur le bras gauche et d’après l’autre, sur le bras droit. Le mieux sera qu’il les mette des deux cotés).
Pourquoi y-a-t-il des tefilines spécialement pour gaucher ?
Tout simplement parce que d’après la halakha, comme cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, chapitre 27 alinéa 2, il faut que le nœud (qui a une forme de « Youd ») qui se trouve proche du bâtiment des tefilines du bras soit non seulement collé au bâtiment, mais doit être du côté du corps de la personne de façon à ce que le bâtiment des tefilines soit vers l’extérieur, et le « Youd » vers l’intérieur.
Dans cette mesure, un gaucher devra avoir les lanières mises à l’envers de façon à ce que le « Youd » soit vers l’intérieur, proche de son corps, et non à l’extérieur comme ce serait le cas s’il avait mis un tefilines de droitier.
- Dés que tu as commencé les birkot kriat chéma (yotser or, etc.), chaque fois, à part dans la amida, où tu entends la kédoucha, tu réponds les deux premiers passages de la kédoucha qui sont « Kadoch, Kadoch, Kadoch… » et « Baroukh kévod Hachem… ». Uniquement si tu te trouves dans le verset « Chéma Israël » et le verset suivant
« Baroukh Chem », tu ne répondras pas à la kédoucha.
Maintenant, mon conseil est le suivant :
Viens 10 minutes plus tôt à la prière, comme ça tu seras en synchronisation avec le tsibour car effectivement, il est très important de commencer la amida avec le tsibour.
Si jamais tu es en retard, alors exceptionnellement, tu peux sauter certains passages des psouké dézimra tels que « Chirat ayam », « Halélouya haléli nafchi ète Hachem » ; « Halélouya ki tov zamra Elohénou », « Halélouya chirou l’Hachem chir ‘hadach », ou même de préférence certains Téhilim qu’on lit avant « Hachem mélèkh, Hachem malakh Hachem yimlokh léolam vaèd » tels que « Aromimkha ».
Mais après la prière, il faudra les compléter ; mais tout cela bien sûr en cas de force majeure extrême.
Le mieux est, comme je te l’ai dit, d’arriver 10 minutes avant la prière afin de commencer la amida avec le tsibour sans que cela nécessite de sauter certains passages auparavant.
Effectivement, si on saute ces passages, alors notre prière n’aura pas le même impact.
- Quand on est encore avant « Baroukh chéamar », on répond à tout le Kaddich.
Après « Baroukh chéamar », on ne répondra qu’aux 5 premiers Amenim du Kaddish, ainsi que « Yéhé Chémé Rabba … ».
Pendant la Amida, et pendant les deux premiers verset du Chéma Israël susmentionnés, on ne répondra pas du tout au Kaddich.
Après la Amida, on répondra à tout le Kaddich, même les Amenim qu’il y a après les 5 premiers Amenin.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
« Oukchartam al yadkha – Tu les attacheras à ton bras ».
Bien qu’en hébreu on écrive le mot « yadkha » youd-daleth-kaf, dans la Torah, le mot « yadkha » est écrit youd-daleth-kaf-hé (il y a un hé supplémentaire).
De là, ‘Hazal ont fait une dracha : « Yad kéha », on peut lire effectivement ce mot ainsi.
Que signifie « Yad kéha » ?
Cela signifie « La main malhabile ».
De là, nous apprenons que nous devons attacher les tefilines à la main qui est malhabile.
Donc pour un gaucher, ce sera sa main droite.
Il y a aussi une autre dracha de ‘Hazal qui dit que du fait que dans le verset sont juxtaposés le verbe « Oukchartam al yadkha – Tu les attacheras à ton bras » et le verbe « Oukhtavtam al mézouzote bétékha – Tu les écriras… »,
on apprend que l’on doit attacher les tefilines du bras au moyen de la main avec laquelle on écrit.
Donc, de nouveau, un gaucher qui écrit avec la main gauche devra attacher ses tefillins avec sa main gauche, c’est à dire sur son bras droit (il est vrai que la personne qui écrit, par exemple, de la main gauche mais qui fait toutes ses actions avec sa main droite, ou vice versa, se retrouve confrontée à un problème aigu dans la mesure où, d’après une dracha, il doit mettre les tefillins sur le bras gauche et d’après l’autre, sur le bras droit. Le mieux sera qu’il les mette des deux cotés).
Pourquoi y-a-t-il des tefilines spécialement pour gaucher ?
Tout simplement parce que d’après la halakha, comme cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, chapitre 27 alinéa 2, il faut que le nœud (qui a une forme de « Youd ») qui se trouve proche du bâtiment des tefilines du bras soit non seulement collé au bâtiment, mais doit être du côté du corps de la personne de façon à ce que le bâtiment des tefilines soit vers l’extérieur, et le « Youd » vers l’intérieur.
Dans cette mesure, un gaucher devra avoir les lanières mises à l’envers de façon à ce que le « Youd » soit vers l’intérieur, proche de son corps, et non à l’extérieur comme ce serait le cas s’il avait mis un tefilines de droitier.
« Baroukh Chem », tu ne répondras pas à la kédoucha.
Maintenant, mon conseil est le suivant :
Viens 10 minutes plus tôt à la prière, comme ça tu seras en synchronisation avec le tsibour car effectivement, il est très important de commencer la amida avec le tsibour.
Si jamais tu es en retard, alors exceptionnellement, tu peux sauter certains passages des psouké dézimra tels que « Chirat ayam », « Halélouya haléli nafchi ète Hachem » ; « Halélouya ki tov zamra Elohénou », « Halélouya chirou l’Hachem chir ‘hadach », ou même de préférence certains Téhilim qu’on lit avant « Hachem mélèkh, Hachem malakh Hachem yimlokh léolam vaèd » tels que « Aromimkha ».
Mais après la prière, il faudra les compléter ; mais tout cela bien sûr en cas de force majeure extrême.
Le mieux est, comme je te l’ai dit, d’arriver 10 minutes avant la prière afin de commencer la amida avec le tsibour sans que cela nécessite de sauter certains passages auparavant.
Effectivement, si on saute ces passages, alors notre prière n’aura pas le même impact.
Après « Baroukh chéamar », on ne répondra qu’aux 5 premiers Amenim du Kaddish, ainsi que « Yéhé Chémé Rabba … ».
Pendant la Amida, et pendant les deux premiers verset du Chéma Israël susmentionnés, on ne répondra pas du tout au Kaddich.
Après la Amida, on répondra à tout le Kaddich, même les Amenim qu’il y a après les 5 premiers Amenin.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 8788
Date de création : 2010-03-17 20:03:14