Shalom rav,
- Pourquoi certaines personnes mettent la tsédaka précisément au moment de vayévarekh David ?
Y a-t-il un bénéfice particulier ? - Je ne trouve pas écrite dans les siddourim que j’ai regardé la phrase que tout le monde chantent lors de la hagbaa (présentation des rouleaux) :
Vezot haTorah…
En réalité elle existe mais elle ne correspond pas totalement avec ce qui est chanté. - Comment bien se tenir lors de la hagbaa.
Je vois certaines personnes montrer du doigt la torah, d’autres faire une boucle avec l’un des tsitsiot…
Que recommanderiez vous ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ruben,
Voici les réponses à tes questions :
- C’est d’après la mystique juive qu’on doit mettre la tsédaka quand on dit le mot « bakol » dans vayévarekh David, et si possible on donnera deux pièces puis ensuite une pièce, tout cela est motivé par des raisons mystiques.
- Effectivement, on a la coutume de dire « vézote haTorah acher sam Moché lifné béné Israël, al pi Hachem béyad Moché ».Il y a ici une erreur car le verset dit « vézote haTorah acher sam Moché lifné béné Israël », la suite : « al pi Hachem béyad Moché » est empruntée à d’autres versets (il y a trois versets où cela apparaît dans la Torah, dans le livre Bamidbar : chapitre 4, verset 37 ; chapitre 9, verset 29 et chapitre 10, verset 11).
- Il y a un double problème à cela :
- D’abord qu’on n’a pas le droit de le dire un demi verset, donc ce rajout n’est pas bon d’après la halakha.
- Deuxièmement il y a une malheureuse coutume de répéter deux fois « al pi Hachem » en prononçant le nom Ado-naï, or on n’a pas le droit de prononcer le nom de D. s’il n’y a pas de sens à ce qu’on dit, et les mots « al pi Hachem » si on les dit tout seuls n’ont pas de sens.
- La première fois où l’on dit ces trois mots, ça a un sens car ça se raccroche à ce qu’on vient de finir de dire mais lorsqu’on répète ces mots une deuxième fois cela n’a aucun sens et on répète le nom de D. en vain.
- C’est pour cela qu’il est préférable de dire « al pi Hachem » au lieu de dire « al pi Ado -naï ».
- Effectivement dans les siddourim, du moins dans les siddourim qu’il y a en Erets Israël, on ne cite que le premier verset et non ce rajout qui est une erreur pour les raisons que j’ai évoquées.
- Il y a un double problème à cela :
- Du point de vue de la loi en ce qui concerne la hagbaha, la seule chose qu’il y a à faire est de se prosterner devant le Sefer Torah.
- Il est bien d’après la mystique juive de voir les lettres du Séfer Torah distinctement et si possible de trouver un mot qui commence par la même lettre par laquelle commence notre propre prénom.
- Toutes les autres coutumes sont permises mais néanmoins l’essentiel est ce que j’ai dit.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 33040
Date de création : 2014-12-07 15:07:03