Bonjour rav,
J’aimerai comprendre pourquoi certaines mitsvot (berakhot..) sont une obligation pour les femmes ashkenazes et une interdiction pour les femmes sefarades.
Elles ont pourtant le même statut…
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il y a une divergence d’opinion entre les décisionnaires médiévaux achkénazes et séfarades quant au statut du fait de dire une berakha en vain :
- est-ce un interdit de la Torah
ou
- Dérabannan ?
Les achkénazim considèrent qu’il est interdit dérabannan, tandis que les séfaradim Déoraïta, et qu’il est le troisième des dix commandements.
Les achkénazim considèrent qu’on transgresse ce commandement lorsqu’on prononce le Nom de D.ieu en vain, hors du cadre d’une berakha, tandis que pour les séfaradim, on ne transgresse dans ce cas qu’un interdit dérabannan.
C’est pourquoi les séfaradim sont plus sévères concernant le danger de dire une berakha en vain.
D’autres divergences s’observent quant à la berakha que doivent faire les femmes sur une mitsva positive dépendante du temps.
Sachant qu’elles n’ont pas l’obligation de ces mitsvot mais qu’elles ne sont que facultatives, peuvent-elles faire la berakha ?
Du fait des désaccords à ce propos, les séfaradim préfèrent ne prendre aucun risque de par la gravité du péché de dire une bénédiction en vain ; c’est pourquoi ils l’interdisent.
Les achkénazim en revanche l’autorise, considérant qu’il ne relève que d’un interdit dérabannan, et que de nombreux décisionnaire disent que la femme peut faire la bénédiction avant de faire une mitsva facultative.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
ou
Les achkénazim considèrent qu’on transgresse ce commandement lorsqu’on prononce le Nom de D.ieu en vain, hors du cadre d’une berakha, tandis que pour les séfaradim, on ne transgresse dans ce cas qu’un interdit dérabannan.
C’est pourquoi les séfaradim sont plus sévères concernant le danger de dire une berakha en vain.
Sachant qu’elles n’ont pas l’obligation de ces mitsvot mais qu’elles ne sont que facultatives, peuvent-elles faire la berakha ?
Les achkénazim en revanche l’autorise, considérant qu’il ne relève que d’un interdit dérabannan, et que de nombreux décisionnaire disent que la femme peut faire la bénédiction avant de faire une mitsva facultative.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 75863
Date de création : 2017-05-02 23:33:54