Kvod Harav
J’ose me permettre de vous poser quelques questions et vous remercie pour tout ce que vous nous apportez de par vos cours !!!
Longue et bonne vie (Béezrat Hacheme) à Léava et à votre Yechiva « Yechouot Yossef » ainsi qu’à vous et vos proches.
- Pourriez-vous me conseiller un livre sur toutes les Alakhot concernant la cacheroute à l’usage des séfarades ( je mange kacher bien sur, beth din de paris, mais sur tout ce qui concerne Bicjoul Akoum/goy… Je veux faire comme il faut !)
Si cela existe, un livre en français sur la kalakha dans tous les domaines, selon le Ben Ich Haï (zatsal) - A-t-on le droit de changer son minhag, comme par exemple beaucoup de séfarades et notamment du Maroc, qui deviennent Loubavitch ou Breslev ou bien, même si on fréquente une synagogue Loubavitch ou Breslev, il faut garder son minhague ?
- Pour le Chéma et la Amida, il faut au moins avoir une intention jusqu’à « Baroukh Chem Kevod Malhouto Lé Olam Vaed » pour le Chema et « Maguen Avraham » inclus pour la Amida, cela, pour ne pas avoir fait un Chema et une Amida en vain.
Voici comment je fais :
• Pour le Chéma :
Je dis (à voix basse) « Chema Israël »
et ensuite je dis (à voix basse) « Écoute Israël Ha Kadoche Baroukh Houi qui aime, accepte et comprend les Bné Israël »
ensuite je dis (à voix basse) « Adochem »
et ensuite je dis (à voix basse) : « Maître de tout, qui A Été Est et Sera »,
ensuite je dis (à voix basse) « Elokenou »
et je dis (à voix basse) ensuite « Ha Kadoch Baroukh Hou est Fort et Puissant et Dirige toutes les Puissances »
ensuite je dis (à voix basse) « Adochem »
et ensuite je dis (à voix basse) : « Maître de tout, qui A Été Est et Sera »
et enfin je termine en dis (à voix basse) ant « EhaD »
et ensuite je dis (à voix basse) « Ha Kadoch Baroukh Hou est Unique, Il Dirige la terre, les 7 cieux (au fait, quels sont ces 7 cieux ?) Comme les 4 points cardinaux »
et je dis (à voix basse) (à voix basse) « j’émets la volonté de m’acquitter de mon devoir, conformément au commandement de Ha Kadoche Baroukh hou qui nous a sorti d’Égypte et qui a fait les miracles dont il parle dans sa sainte Torah, que de lire le Chéma pour (chaharit, minha ou arvit, c’est selon)
et j’émets également le désir de proclamer l’Unité de Hachem
et j’accepte sur moi le Joug de Hacheme.• Pour la Amida,
je dis (à voix basse) « Adochem »
puis j’attends un petit temps et je continue « Sefatay Tiftar… Jusqu’à (Lémaan Chémo) Béava »
puis je dis (à voix basse) sois-Tu Béni, Hakadoch Baroukh Hou, Maître de tout, Fort et Puissant, qui A Été Est et Sera, qui par pur Hessed, S’est Révélé à nos Pères les Patriarches, qui dispose d’une Réserve de Biens Gratuits, qui fait le bien à qui Il doit faire le bien et qui conserve sa Faveur jusqu’à la millième génération comme il est écrit dans la Paracha Ki Tissa du livre de Chemot de la Sainte Torah de Dieu,
ensuite je dis ( toujours à voix basse) qui nous fait de véritables Tovot et qui, l’on doit tout.
Ensuite je dis (toujours à voix basse) que D. est Fort Puissant Tardif à la Colère, Miséricordieux, Intemporelle, Infini et que nous les Humains nous sommes Infiniment petit, faible, fragile, mortelle, sensible à la tentation et ensuite je dis (toujours à voix basse) que D. par pur Hessed envoi Machiah aux descendants des Patriarches.
Je continue et je dis (à voix basse) « Melekh Ozer oumochiah oumaguen » et ensuite je dis (à voix basse) « Oh Roi qui Aide, Sauve et Protège »
Je continue et je dis (à voix basse) « Baroukh Ata jusqu’à Maguen Avraham » et ensuite je dis (à voix basse) que Dieu Est par pur Hessed le Bouclier de Avraham et de la descendance d’AvrahamToujours dans la Amida, j’insert dans le passage sur la « réfoua chéléma » après « Oulcal Macotenou » : une prière pour la refoua chéléma qui se trouve dans mon siddur
et souvent en plus, dans mes mots en français, je fais une demande pour la santé (de moi, mes proches et de tous ceux et celles qui au sein du Clal Israël et des autres nations ont un problème de santé physique ou morale, Nefesh ou Gouf)Toujours dans la Amida, j’insert dans le passage sur la bénédiction des années après « Cachanim Hatovot Librakha » juste avant « Qui el tov ou métiv… » Une Brakha pour ma parnassa qui est dans mon siddur et parfois je pries dans mes mots et en Français, pour la parnassa de mes proches et de tous ceux du clal Israêl et des nations qui ont des problèmes de parnassa.
Après « Yeminkha Vahanéni » dans « Elokay netsor » à la fin de la Amida, je dis un verset Biblique qui commence par la lettre initial de mon prénom (« Yochev Besseter Elion… » Pour Yohanan et « Chalom Rav Léohavé Toratéra… » Pour Chémouel) puis je fais loue Dieu en Français pour toutes les Tovot qu’il nous fait et me fait en particulier au quotidien et le remercie pour mes épreuves puis, toujours en Français, et je lui fait mes demandes.
Est-ce que tout cela ?
(pour le Chema et la Amida) est correct ou tout faux ou y a-t-il certains points à revoir (lesquels et comment) - Avant de faire les trois prières quotidiennes comme avant de mettre le Talith et les Tefillins, je fais « Lechem Yihoud » comme marqué dans mon Siddur, mais je dis le nom de dieu avec « Ké » et non le vrai nom de Dieu « Hé » puis « Vihi noam… » Mais je dis « Adocheme » et non « Ado-nai »
Est-ce que je fais juste ou devrais-je plutôt dire : « Hé » au lieu de « Qué » et « Ado-nai » au lieu de « Adochem » ?
- Avant de faire une quelconque Mitsva (« netilat yadayim » (sauf « netilat yadayim du matin avant laquelle on ne peut pas parler ») « Brakha » avant de manger ou boire »…)
je dis « Lechem Yihoud Quedoucha Berihou Ouchinté Bidlihou… jusqu’à Yod Ké Vav Ké en disant Ké au lieu de Hé »
Puis je dis « Vihi Noam… » En disant « Adocheme au lieu de Adonai »
puis je dis en Français « au nom de l’Union entre Hacheme et sa sainte Présence divine je viens unir les 2 premières lettres du Nom de Dieu le Youd et le Ké avec les 2 dernières lettres du Nom de Dieu, le Vav et le Ké » puis je dis « Vihi Noam Adocheme Elokénou… »
et je fais la Mitsva (Netilat ou Brakha Chéakol, Mezonot, Ha Adama/Ets ».
Est-ce que je fais bien ou mal ?Plus précisément, y a-t-il un « Lechem Yihoud » plus adapté pour chaque Mitsva (j’en ai dans mon livre, un adapté pour les trois prière de hol et de Chabath, pour la mise des Téfilins et du Talith, mais en ce qui concerne la Brakha avant de manger ou boire ou Netilat Yadaim en sortant des toilettes ou avant de manger du pain, je n’ai pas de « lechem Yihoud » adapté et si oui, où puis-je trouver le texte de ce « Lecheme Yihoud » plus adapté) ?
- Le label de Cacherout Américain (USA) « O U » (U dans un O) est-il un label cacher au moins au même niveau que le label « kacher Beth DIN de paris » ou bien est-ce un label de cacherout douteux ?
Je vous remercie sincèrement pour le temps passé à lire mes questions et à y répondre (Béezrat Hacheme) !
Kol Touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici la réponse à tes questions :
- Je te recommande le livre : « Les fondements de la Cacherout » de Rav Yossef Louria, il ne tranche pas tout d’après le Ben Ich H’aï, je pense qu’il le cite de temps en temps et c’est un très bon livre.
- Consulte ce lien.
- Tu n’as absolument pas le droit de dire à voix basse, pendant le Chéma Israël ou pendant les trois premières berakhot de la amida, rien de plus que ce qui est écrit dans le sidour, c’est tout à fait interdit.
Même si tu le dit à voix basse ou même si tu le dit qu’en prononçant avec les lèvres et qu’il n’y a aucun chuchotement qui sort, c’est aussi considéré comme une parole, on n’a pas le droit de parler durant ces moments c’est tout à fait interdit.
Il est préférable d’insérer un passage pour la réfoua chéléma dans « choméa téfila » plutôt que dans la berakha « réfaénou ».
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal disait qu’on intercalera une demande personnelle dans « réfaénou » que pour une personne de notre famille.
Pour le reste des juifs on intercalera ce passage dans « choméa téfila » ou dans « Elokaï nétsor ».
Le reste des passages que tu cites sont possibles.
- Dans « léchèm yi’houd » on peut dire soit « Youd-ké » soit « ote Youd véot Hé béot Vav véot Hé », les deux sont possibles.
Dans le Viyhi noâm dit « Ado -naï » et pas « adochem ».
- Tu peux agir ainsi excepté ce que j’ai dit dans le point 3.
Il ne faudra pas dire le « léchèm yi’houd » entre nétila et hamotsi, tu diras celui de hamotsi avant la nétilat.
Je ne sais pas où on peut trouver ces léchèm yi’houd mais tu peux les inventer toi-même.
- Je pense qu’il est meilleur que le Beth Din de Paris.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Même si tu le dit à voix basse ou même si tu le dit qu’en prononçant avec les lèvres et qu’il n’y a aucun chuchotement qui sort, c’est aussi considéré comme une parole, on n’a pas le droit de parler durant ces moments c’est tout à fait interdit.
Il est préférable d’insérer un passage pour la réfoua chéléma dans « choméa téfila » plutôt que dans la berakha « réfaénou ».
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal disait qu’on intercalera une demande personnelle dans « réfaénou » que pour une personne de notre famille.
Pour le reste des juifs on intercalera ce passage dans « choméa téfila » ou dans « Elokaï nétsor ».
Le reste des passages que tu cites sont possibles.
Dans le Viyhi noâm dit « Ado -naï » et pas « adochem ».
Il ne faudra pas dire le « léchèm yi’houd » entre nétila et hamotsi, tu diras celui de hamotsi avant la nétilat.
Je ne sais pas où on peut trouver ces léchèm yi’houd mais tu peux les inventer toi-même.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 32484
Date de création : 2014-10-29 09:10:24