les Khazars, science et Torah et les limites du mal…

Bonjour Rav,

Voici quelques questions :

1. Il existe une légende selon laquelle les Juifs d’Europe ne seraient pas issus d’Israël mais d’un peuple turc appelé les Khazars ; il semble qu’il y ait des preuves, notamment génétiques du contraire ; serait-il possible de les développer ces arguments, notamment au travers d’une vidéo qui anéantirait cette idée surtout destiné à contester la légitimité du retour des Juifs en Israël ?
2. Vous avez cité les écrits de Gerald Schroeder qui montre la vérité scientifique de la Torah ; ses livres ont-ils été traduits en français, vont-ils l’être ?
   ces théories ne sont pas assez connues.
3. Serait-il possible de créer une Yeshiva où on étudie à la fois la religion et la science ?
   Après-tout ce sont deux facettes de la connaissances qui peuvent s’éclairer et renforcer l’une l’autre même si la religion est la plus importante.
   Mais le fait que les non-religieux se servent de la science contre la religion doit être contrecarré.Vos vidéos de la rubrique science sont passionnantes.
   Si les esprits étaient formés sur les deux plans en profondeur, il en résulterait des merveilles, quitte à ce que l’étude de Torah soit nettement prédominante, on pourrait envisager un complément journalier scientifique qui compléterait la formation et feraient des esprits aptes à répondre en toute circonstance aux critiques de non-religieux.
4. Il me semble que vous avez dit que le mal a un effet fini alors que le bien a un effet infini ; est-cela ?
   Pour quelle raison ?Est-ce pour cela les châtiments de l’enfer ne seraient pas éternels ?
   Mais si un être est totalement annihilé, n’existe plus, n’est-ce pas alors une sanction à caractère infini et éternel, le mal fini ayant une conséquence éternelle ?
   Pourriez-vous développer ce sujet dans une vidéo spécifique ou bien cette vidéo existe-t-elle déjà ?

Merci pour vos réponses.
Julien

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Bonjour Julien,

Voici les réponses à tes questions :

1. Il y a, effectivement, une réalité datant de la fin du premier millénaire, où un peuple proche de la Turquie, appelé les Khazars, se sont convertis au judaïsme, mais de là à aller et dire que tous les achkenazim en sont leurs descendants comme le font les arabes qui veulent délégitimer le retour d’Israël sur sa terre, cela n’a aucun sens, je ne sais pas si cela vaut la peine de faire une vidéo là-dessus, mais si jamais dans le cours d’une vidéo, je me rappelle d’en parler, je le ferais, bli néder.
2. Il y a un livre de Gerald Schroeder qui vient de paraître intitulé « La science de D.ieu » édité par rav Eliahou Hassan, Librairie la Paracha.
3. Par définition, dans une Yéchiva, on ne peut qu’étudier la Torah et les grands d’Israël interdisent d’enseigner quoi que ce soit d’autre afin qu’il n’y ait pas de brèche dans ce sens.De plus, il n’est pas nécessaire que tous les religieux soient formés pour répondre aux critiques des non-religieux, il suffit qu’il y ait quelques-uns d’entre eux.
   Et on pourra leur faire une formation de ce type hors du cadre de la Yéchiva à ces personnes.
4. Si le mal serait infini, il serait divin car il n’y a que les notions divines ou D.ieu qui soient infinis, donc n’étant qu’une création divine mais n’étant pas divin, par essence il est fini.
   C’est pour cela que la souffrance due au mal forcément sera fini.Par contre si la sanction est la disparition, bien que ce soit une sanction à caractère infini, on ne peut pas néanmoins lui attribuer un caractère divin par son caractère infini, car un divin n’est qu’un être qui est infini, mais pas un non-être qui est infini.

   Et agav …

Au Revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 31166
Date de création : 2014-08-29 09:24:53