Cher Rav,
J’ai suivi sur internet un chiour de guemara.
Il s’agit de la peine de mort.
La guemara explique que si quelqu’un plante un couteau dans la gorge d’une autre personne avec la volonté de tuer, il est lui-même passible de la peine de mort.
La guemara explique également que si une personne veut tuer une autre personne; qu’il le ligote; le dépose dans un gué; ouvre une écluse afin que l’eau aille noyer la personne qu’il veut tuer.
Dans ce cas, l’assassin n’est pas passible de la peine de mort car ce n’est pas le Koach Richon qui a provoqué la mort de la victime.
Dans les 2 cas l’intention de l’assassin est le meurtre.
Dans les 2 cas, il prend les outils nécessaire pour accomplir son forfait (couteau; corde, eau).
Dans le 2ème cas, il ne fait aucun doute que la victime va mourir mais cela sera d’une manière indirecte.
Ma question:
Pourquoi n’est ‘il pas passible de la peine de mort dans le 2ème cas?
Merci d’avance,
Jacques
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jacques,
Effectivement, la Torah fait la nuance entre une action directe et une action indirecte, bien que les deux actions soient préméditées et obtiennent le même résultat.
Il ne faut pas croire que l’auteur de l’action indirecte est exempt de toute culpabilité, bien au contraire, il est coupable à 100% ; simplement, D. n’a permis au tribunal rabbinique (bien sûr uniquement à l’époque où les tribunaux rabbiniques pouvaient prononcer des peines capitales, et cela date d’il y a plus de 2 000 ans) la proclamation d’un tel verdict qu’envers une personne qui a assassiné de façon directe.
Mais si une personne a assassiné de façon indirecte, D. a dit aux hommes :
« Ne vous en mêlez pas,
Je lui réglerai Moi-même son compte ».
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Jacques,
Effectivement, la Torah fait la nuance entre une action directe et une action indirecte, bien que les deux actions soient préméditées et obtiennent le même résultat.
Il ne faut pas croire que l’auteur de l’action indirecte est exempt de toute culpabilité, bien au contraire, il est coupable à 100% ; simplement, D. n’a permis au tribunal rabbinique (bien sûr uniquement à l’époque où les tribunaux rabbiniques pouvaient prononcer des peines capitales, et cela date d’il y a plus de 2 000 ans) la proclamation d’un tel verdict qu’envers une personne qui a assassiné de façon directe.
Mais si une personne a assassiné de façon indirecte, D. a dit aux hommes :
« Ne vous en mêlez pas,
Je lui réglerai Moi-même son compte ».
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 28847
Date de création : 2014-03-20 21:03:47