Chavoua tov la-Rav,
J’aimerais savoir si le plaisir lui-même de parler à une fille est interdit, ou bien la Torah interdit le plaisir des yeux et du toucher seulement, qui sont des plaisirs directs (pour éventuellement faire techouva là-dessus) ?
Merci Rav.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le Choul’han Aroukh tome Even ézèr chap.21, alinéa 1, écrit qu’il faut beaucoup beaucoup s’éloigner des femmes, cela inclut bien sûr le plaisir de parler à une fille.
La Guémara raconte qu’un homme avait vu une femme mariée et était tombé très amoureux d’elle, à un point tel qu’il est tombé en état de dépression (d’après un autre avis il ne s’agissait même pas d’une femme mariée mais d’une femme célibataire).
- Les médecins ont dit que s’il n’avait pas de relation sexuelle avec elle il mourrait,
les rabbins ont répondu « qu’il meure ».
- Les médecins se sont ravisés et ont dit « non, il peut simplement la prendre dans ses bras, sans rien de plus »,
les rabbins ont répondu « qu’il meure ».
- Les médecins ont dit « il lui suffit pour guérir de la voir nue »,
les rabbins ont dit « qu’il meure et ne la voit pas nue ».
- Les médecins ont rétorqué « il suffit qu’il discute un peu avec elle et il guérira » ;
les rabbins ont répondus « qu’il meure et qu’il ne discute pas avec elle ».
- Les médecins ont dit « il suffit qu’il discute avec elle même derrière un buisson sans la voir » ;
les rabbins ont répondus « qu’il meure et qu’il ne parle pas ainsi avec elle ».
Normalement il est permis de parler avec une femme même sans un buisson qui fasse écran entre les deux, pourquoi les rabbins ont-ils interdit dans ce cas ?
Car il avait un certain plaisir à le faire or ce plaisir est prohibé par la Torah car en fin de compte il a à voir avec l’attirance qu’ont les hommes pour les femmes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
les rabbins ont répondu « qu’il meure ».
les rabbins ont répondu « qu’il meure ».
les rabbins ont dit « qu’il meure et ne la voit pas nue ».
les rabbins ont répondus « qu’il meure et qu’il ne discute pas avec elle ».
les rabbins ont répondus « qu’il meure et qu’il ne parle pas ainsi avec elle ».
Car il avait un certain plaisir à le faire or ce plaisir est prohibé par la Torah car en fin de compte il a à voir avec l’attirance qu’ont les hommes pour les femmes.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 23253
Date de création : 2013-03-19 14:03:51