Bonjour Rav,
J’ai quelques questions sur le inyan de la perruque.
En voici la raison :
Du fait des dires du Rav Ovadia Yossef, des personnes m’ont dit que j’irai au Guéhinom pour porter la perruque.
Cela a engendré des problèmes de Chalom bayit dans mon couple et dans mon entourage (Séfarade) ; depuis, je me sens très touchée par ce sujet et j’aimerais vraiment trouver des réponses.
- Le discours du Rav Ovadia Yossef zal veut-il dire que tous les ‘hassidim des Rabbanim qui permettent la perruques iront au Guéhinom ?
- Un grand Rav peut il alors contredire la décision d’un autre grand Rav en parlant de « Guéhinom »; cela n’implique-t-il pas qu’il y ait une contradiction dans la Torah, ‘has véshalom ?
- Le fait de parler de Guéhinom sur un certain groupe de personnes ne peut-il pas engendrer un problème de ahavat Israël, vu qu’a la suite de ce discours des personnes se permettent de dire à d’autres qu’elles iront au Guéhinom (ou de tenir d’autres propos désobligeants) en citant le Rav Ovadia zatsal ?
- Comment se fait il que le Rav Ovadia Yossef zal permette de laisser dépasser 2 tefa’him, alors que d’autres Rabbanim disent qu’il est très grave de montrer même un seul cheveu ?
Merci vraiment pour votre aide,
Kol touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ahuva,
Voici les réponses à vos questions :
- Ainsi est la Torah, que 2 Rabbanim peuvent tout à fait être opposés dans leur façon de voir.
- Pour l’un, si on fait cela, on va en enfer, pour l’autre, absolument pas.
- Pour plus de détails sur cette façon de penser tout à fait originale est qui est une des preuves que la Torah est d’origine divine, consultez les cours
- En ce qui concerne le manque de ahavat Israël, le Rav dit ce qu’il pense être vrai.
Ce n’est pas pour autant qu’on a le droit de commencer à haïr ceux qui comptent sur d’autres rabbins qui sont très grand eux aussi :- Il faut savoir être tolérant avec ceux qui ont un rabbin sur qui compter, bien que ce dernier ne soit pas d’accords avec le mien.
- et
- Un des points de la ma’hloket est la chose suivante :
- Dans le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haim, chapitre 75, alinéa 2), il est écrit « Séar chèl icha», c’est-à-dire que le séar de la femme (mariée) est considéré comme une nudité qu’il faut cacher.
- Quelle est la définition du mot séar ?
- On peut comprendre un cheveu, ou bien la chevelure.
- Le Rav Ovadia Yossef Zatsal comprend la chevelure, donc tant qu’il n’y a pas deux téfa’him de cheveux visibles, on ne peut pas dire qu’on voit la chevelures ;
- Les autres Rabbanim disent que même un seul cheveu ne doit pas être apparent.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
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Référence Leava : 34175
Date de création : 2015-01-28 17:43:02
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