Chalom rav,
j’aimerai beaucoup bli neder faire la mitsva de birkat halévana…
- Quelle est son importance ?
- Comment faut il faire la prière ?
- Quels sont les prières à faire ?
- De quand à quand pouvons la faire ?
Merci ; que D. vous bénisse, vous et votre Yéchiva !
Et que Machia’h vienne le plus rapidement possible, Amen !
Chalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Elie,
La mitsva de Birkat halévana a une très grande importance.
Il est écrit qu’en la faisant, on reçoit la face de la Chékhina.
Comme on dit dans un des textes qu’on lit après le Birkat halévana :
« On enseigne dans le Beth Midrach de Rabbi Ychmaël :
Si les Bné Israël avaient uniquement reçu le mérite de recevoir la face de leur Père qui est dans les cieux une fois par mois, cela leur aurait suffi ».
Cela signifie que ce grand mérite aurait suffi à légitimer l’existence du peuple d’Israël durant toute l’histoire.
Pratiquement, il faut lire les prières qui se trouvent dans le sidour.
À cette fin, on se tiendra debout.
Avant de prononcer la bénédiction de Birkat halévana elle-même, c’est-à-dire :
« Baroukh Ata Hachem Elokénou mélèkh haolam acher bémaamaro bara che’hakiom etc. »,
on regardera la lune ; puis on cessera de la regarder.
A priori, on fera la berakha lorsque la lune est déjà à plus de la moitié de sa grandeur dans la première partie du mois juif, soit entre le sept et le quinze du mois juif.
Toutefois, si à motsaé Chabbat il manque quelques heures pour atteindre sept jours après le début du mois juif (est considéré comme le début du mois, ce qu’on appelle le molad, c’est-à-dire le moment exact où la lune se situe entre le soleil et la Terre), on pourra dire Birkat halévana si l’on craint que le temps soit mauvais les jours suivants et que le ciel ne sera pas dégagé de façon à ce que l’on puisse voir la lune.
Idem en hiver dans les pays où il est très rare que le ciel soit dégagé et que l’on a peur de ne pas pouvoir faire la berakha durant tout le reste du mois, on pourra déjà la faire depuis trois jours après le molad.
Celui qui n’a pas fait la berakha jusqu’après la nuit du seizième jour du mois ne pourra plus la faire ce mois.
Normalement, on attend qu’il fasse bien nuit pour la faire afin de profiter de la lumière de la lune, mais si l’on n’a pas le choix, on peut la faire depuis le coucher du soleil, et après l’aube tant que l’on profite encore un peu de la lumière de la lune.
Mieux vaut réciter cette berakha seul plus tôt dans le mois que plus tard en minian, sauf si l’on attend de la réciter motsaé Chabbat.
A priori, on ne fait pas cette berakha Chabbat ni yom tov, mais si l’on n’a pas le choix, on pourra la réciter ces jours-ci.
On la prononce hors d’une maison ou d’un toit mais une personne malade pourra la faire depuis sa chambre en regardant par la fenêtre.
- En cas de force majeure on peut faire Birkat Halévana sous un toit, ou même derrière des vitres, mais à priori on le fait à l’extérieur.
Comme cela figure dans le sidour, quelques textes sont à lire avant la bénédiction et d’autres à la suite.
Dans le texte que nous lisons après la berakha, il est écrit :
« De même que nous dansons devant Toi et ne pouvons pas Te toucher, ainsi, si nos ennemis dansent devant nous pour nous faire du mal, qu’ils ne puissent pas nous toucher ».
En prononçant les mots « de même que nous dansons devant Toi », on sautillera un peu.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Quelle est la signification de Birkat halévana ?
- Au moment de la birkat halévana, est il permis de faire la berakha si la lune est recouverte d’un fin nuage, mais qu’on la voit très bien ?
- A partir de quel jour du mois (et jusqu’à quel jour) peut-on dire Birkat Halévana ?
Faut-il que la lune soit visible ?
Entièrement ou même partiellement ? - Pourquoi ne peut-on faire qu’une fois dans le mois birkat halévana ?
Référence Leava : 74862
Date de création : 2017-02-22 14:30:25