Cher Rav Chaya,
je vous écris car j’ai été heurté par la publication sur le blog du site des "dernières volontés de Revital" je fréquente votre site depuis plusieurs années maintenant et j’aime les messages justes que vous véhiculez dans vos cours et dans les réponses que vous donnez régulièrement.
Je suis extrêmement touché par l’histoire tragique de cette fille et par son appel à la techouva avant sa mort, mais les liens de cause a effet qu’elle établit entre son comportement et ses souffrances, sa lecture assez basique des choses, sont tout a fait opposés aux idées que vous développez habituellement, comme par exemple dans le cours sur Ilan Halimi z"l.
Pourquoi alors les diffuser?
Elle a de beaux cheveux qu’elle utilise dans le mauuvais sens alors ils brulent, elle n’est pas tsniout, alors elle tombe malade… tout cela est loin de rendre compte de la façon dont D’… gère son monde, façon qu’il ne nous est pas toujours donné de comprendre, du moins dans sa totalité. Merci pour votre réponse qui je le sais éclairera mes interrogations, avec tout mon respect.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Dan,
Effectivement, il est faux et interdit d’interpréter la souffrance que quelqu’un endure en disant que c’est à cause de tel ou tel péché qu’il endure cette souffrance car nous ne sommes pas des prophètes.
Nous n’avons pas le roua’h hakodèch (l’esprit saint, c’est-à-dire le don de clairvoyance) pour oser affirmer une chose pareille.
De plus, on risque de transgresser par cela l’interdit grave de « onaat dévarim » c’est-à-dire de blesser son prochain.
Néanmoins, il peut arriver qu’une personne souffrante fasse une introspection et qu’elle sente de façon quasi-certaine que c’est pour une certaine raison définie qu’elle souffre.
Ce n’est pas toujours le cas mais si une personne sent qu’elle sait que c’est pour cette raison qu’elle souffre, pourquoi remettrions-nous en question cette certitude ?
Il est clair que les souffrances ont un sens, simplement il nous est inconnu.
Mais encore une fois, si une personne sens chez elle de façon quasi-certaine que la souffrance qu’elle endure a le sent qu’elle lui donne, il semblerait que l’on puisse lui faire confiance ou en tout cas respecter sa pensée…
Au revoir,
Rav Ron Chaya
P.S. : Consulte à ce sujet le lien suivant.
Nous n’avons pas le roua’h hakodèch (l’esprit saint, c’est-à-dire le don de clairvoyance) pour oser affirmer une chose pareille.
Il est clair que les souffrances ont un sens, simplement il nous est inconnu.
Mais encore une fois, si une personne sens chez elle de façon quasi-certaine que la souffrance qu’elle endure a le sent qu’elle lui donne, il semblerait que l’on puisse lui faire confiance ou en tout cas respecter sa pensée…
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 11669
Date de création : 2011-01-13 11:01:06