Bonjour,
Je viens de me marier, je suis très jeune.
Depuis que je suis adolescent, je suis extrêmement attiré par le yetser hara des femmes (comme tout le monde …même plus).
Je suis très très faible face à cette faute, je sais que si l’occasion se présente je pourrais perdre.
Je sais que les punitions sont extrêmes pour celui qui fait zera levatala, qui regarde les femmes avec envie, qui a des mauvaises pensées etc.
Je sais qu’il faut beaucoup travailler pour vaincre cela, notamment en étudiant beaucoup de Torah, de protéger ses yeux, ses pensées, ses actes, paroles, ses fréquentations, tsedaka etc.
Vous dites que c’est l’épreuve de notre génération.
Je sais aussi que celui qui résiste est considéré comme un héros, et est appelé Tsadik.
Ai-je bon ?
Pour résister, je me dis quelque part :
« Hachem je veux bien résister mais je veux que tu me payes dans ce monde là aussi…je veux de la berakha et de la parnassa… »
Et cela m’aide.
Je sais que ce n’est pas super comme démarche, mais c’est un début…
Qu’en dîtes vous ?
Dois-je agir autrement ?
Comment agir de manière plus « droite » avec Hachem ?
Pouvez vous m’en dire plus sur la récompense de celui qui résiste ?
(je me dis si le bâton ne marche pas…peut-être que la carotte marche avec moi).
La récompense est-elle prévue pour Olam Haba ou Olam hazé ?
Quelle est-elle ?
Sur quelle domaine ? (paranssa ?…)
Merci pour tout.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Il est écrit dans le Talmud, traité Pessa’him p.8a que celui qui donne une pièce à la tsédaka en disant qu’il le fait afin que son fils vive est considéré comme un tsadik parfait.
Nous voyons donc qu’on peut faire une mitsva en demandant que la récompense de cette mitsva soit donnée dans le ‘olam hazé.
Le Tossfot explique que bien qu’il est écrit qu’on doit servir D.ieu comme des serviteurs qui servent leur maître de façon désintéressée, néanmoins si la personne qui donne cette pièce d’argent à la tsédaka pour que son fils vive le fait dans l’optique que même si sa demande ne se réalise pas, il ne regrettera pas son acte, elle est considérée comme un tsadik parfait.
Nous voyons donc que nous pouvons obtenir une récompense aussi dans ce monde et qu’on peut même agir ainsi avec D.ieu.
Mais attention, il faut être prêt aussi à ce que si D.ieu ne réalise pas notre demande, ne pas regretter la mitsva qu’on a faite.
Quel est le niveau de récompense de celui qui résiste aux pulsions sexuelles ?
Rachi, traité Kidouchin, p.39b écrit que si quelqu’un est tenté par un péché sexuel, et il a résisté à son yetser et il n’a pas transgressé ce péché, il n’y a pas de mitsva plus grande que cela.
Nous voyons donc que le mérite de cette résistance est plus grand que celui de toutes les mitsvot de toute la Torah.
Cela inclut donc une bonne parnassa, une bonne santé…
C’est clair, la source majeure de tous les malheurs qu’il y a sur terre provient des péchés sexuels et celui qui se retient à ce niveau-là, est certainement très aimé de D.ieu et très béni.
Et tout cela dans ‘olam hazé, sans parler de son mérite dans le ‘olam haba qui est incommensurable…
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Agav …
Nous voyons donc qu’on peut faire une mitsva en demandant que la récompense de cette mitsva soit donnée dans le ‘olam hazé.
Rachi, traité Kidouchin, p.39b écrit que si quelqu’un est tenté par un péché sexuel, et il a résisté à son yetser et il n’a pas transgressé ce péché, il n’y a pas de mitsva plus grande que cela.
Nous voyons donc que le mérite de cette résistance est plus grand que celui de toutes les mitsvot de toute la Torah.
Cela inclut donc une bonne parnassa, une bonne santé…
Et tout cela dans ‘olam hazé, sans parler de son mérite dans le ‘olam haba qui est incommensurable…
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 26329
Date de création : 2013-10-03 13:10:39