Chalom Rav,
Je me pose beaucoup de questions sur le libre arbitre.
Tous d’abord j’ai vu vos cours ce qui m’a avancer mais certaines questions restent sans réponses.
- Si D. est hors du temps et qu’Il sait déjà tout à l’avance, alors en réalité le libre arbitre est un choix de vie que l’on fait au moment présent mais qui est définie à l’avance ?
- Si D. a programmé toute notre destinée : époux, nombre d’enfant, santé, parnassa..
Pourquoi nous avons 7 mazal et pourquoi on dis que 40 jours avant la formation du fœtus la fille de untel sera avec le fils de untel ?De dire que nous avons 7 mazal veut dire que nous avons 8 choix d’avenir avec la possibilité ‘has vé-chalom de fuir son mazal donc ne pas se marier mais encore une fois D. prévois la vie et donc la destinée de chaque homme à l’avance et pourquoi dit on « ein mazal leisrael » ?
- A quoi sert il de prier pour la parnassa le mazal etc.. si tout est déja programmé ?
Peut on demander à D. de changer ce qu’il a décider de notre sort en gros changer un décret ou alors cela était prévu d’être modifié ? - J’ai cru comprendre grâce à vos cours que le seul choix donc libre arbitre que nous avons était celui de devenir un Tzadik ou un rasha.
Par conséquent D. ne Sait pas dans quelle voie nous allons aller spirituellement et s’Il le Sait cela voudrai dire que nous sommes de simples acteurs jouant un scénario déja tout programmé ?
Je vous avoue mon incertitude à ce sujet et vous demande de bien vouloir m’y répondre
Merci et ‘Hag Samea’h
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Sarah,
Voici les réponses à tes questions :
- D. sait tout à l’avance, mais comprends bien que le fait qu’Il sache ce que nous allons faire plus tard ne définie en rien ce que nous allons choisir.
Nous sommes totalement libres de faire nos propres choix, D. a juste une sorte de « don » qui Lui permet de voir ce que nous allons choisir de faire.
Mais au final, c’est nous qui choisissons de manière totale et absolue (bien sûr uniquement dans le cadre du combat qui existe entre le yetser hatov et le yetser hara, c’est-à-dire la néchama et le néfèch, autrement dit nous décidons d’être tsadik ou racha).
- Hachem programme notre destinée.
Ce n’est pas forcément que ce programme a déjà été fixé lors de la création du monde, ‘Hazal nous dévoilent que 40 jours avant la formation du fœtus, Hachem programme que la fille d’untel sera mariée avec le fils d’untel.
On m’a déjà parlé de cette notion de 7 mazal, mais je ne sais où cela est mentionné, à mon avis c’est une erreur.
La notion de « Ein mazal lé-Israël » n’a rien à voir avec la notion du conjoint qui nous est destiné qu’on appelle aussi mazal.
Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours intitulé « Le mazal ».
- Notre destinée, bien qu’elle soit fixée, n’a pas qu’une seule possibilité de réalisation.
Cela peut être comparé avec une arborescence, chaque personne a une arborescence de choix personnelle, donc des options de destinée différentes. Elle ne pourra pas être modifiée.
Mais chaque personne possède différents choix dans sa propre arborescence, et à chaque fois qu’elle aura un choix d’être tsadik ou racha, c’est-à-dire lorsqu’elle se trouvera à une intersection avec deux choix possibles, elle va s’engager dans une voie qui sera différente de l’autre, et cela aura un impact au niveau des choses sur lesquelles elle n’a pas d’emprise directe telles que la parnassa, le mazal (le conjoint), la santé etc.
Par exemple, une personne se retrouve devant un plat non-cachère alors qu’elle est affamée.
Cette épreuve était déjà prévue avant que la personne ne descende sur Terre, mais bien sûr il n’a pas été fixé si la personne surmonterait l’épreuve ou pas.
Par contre, il a été fixé que dans le cas où elle maîtriserait son envie, elle aurait une bonne parnassa, elle serait bénie par Hachem, elle trouverait un excellent conjoint, elle serait en bonne santé etc.
Mais il a aussi été déterminé par Hachem que dans le cas ou elle ne dominerait pas son envie, alors ce serait tout le contraire, D. nous en préserve.
Donc les deux options existent, et les deux ont été fixés à l’avance, en cela est la destinée.
La personne elle-même choisira entre ces deux options dans son libre-arbitre total (bien qu’Hachem sache à l’avance ce qu’elle choisira).
Pour plus de détails sur le sujet, consulte les cours intitulés « Le but de la vie » 1 et 2.
Parmi les intersections, c’est-à-dire les différentes options qui nous sont proposées dans la vie comme susmentionné, il y a aussi le pouvoir de la prière.
Hachem a pu fixer dans la destinée de quelqu’un par exemple qu’il serait malade, mais Il a aussi décidé à l’avance que si cette personne prierait fort, alors elle guérirait, sinon non.
Parfois, Hachem peut décider que la prière ne servira à rien car le décret, est irrévocable, néanmoins le mérite d’une prière n’est jamais perdu, ce mérite reste pour l’éternité.
- Non, c’est une erreur.
D. connaît à l’avance la voie que nous allons prendre, mais Il ne nous influence pas pour autant dans ce choix, c’est nous-mêmes qui décidons.
Écoute l’exemple de la voyante que je cite dans le cours intitulé « Si D. sait tout, où est mon libre-arbitre ? ».
Si une chose n’est toujours pas claire, n’hésite pas à me réécrire car ces choses sont un peu fines à saisir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Nous sommes totalement libres de faire nos propres choix, D. a juste une sorte de « don » qui Lui permet de voir ce que nous allons choisir de faire.
Mais au final, c’est nous qui choisissons de manière totale et absolue (bien sûr uniquement dans le cadre du combat qui existe entre le yetser hatov et le yetser hara, c’est-à-dire la néchama et le néfèch, autrement dit nous décidons d’être tsadik ou racha).
Ce n’est pas forcément que ce programme a déjà été fixé lors de la création du monde, ‘Hazal nous dévoilent que 40 jours avant la formation du fœtus, Hachem programme que la fille d’untel sera mariée avec le fils d’untel.
On m’a déjà parlé de cette notion de 7 mazal, mais je ne sais où cela est mentionné, à mon avis c’est une erreur.
La notion de « Ein mazal lé-Israël » n’a rien à voir avec la notion du conjoint qui nous est destiné qu’on appelle aussi mazal.
Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours intitulé « Le mazal ».
Cela peut être comparé avec une arborescence, chaque personne a une arborescence de choix personnelle, donc des options de destinée différentes. Elle ne pourra pas être modifiée.
Mais chaque personne possède différents choix dans sa propre arborescence, et à chaque fois qu’elle aura un choix d’être tsadik ou racha, c’est-à-dire lorsqu’elle se trouvera à une intersection avec deux choix possibles, elle va s’engager dans une voie qui sera différente de l’autre, et cela aura un impact au niveau des choses sur lesquelles elle n’a pas d’emprise directe telles que la parnassa, le mazal (le conjoint), la santé etc.
Par exemple, une personne se retrouve devant un plat non-cachère alors qu’elle est affamée.
Cette épreuve était déjà prévue avant que la personne ne descende sur Terre, mais bien sûr il n’a pas été fixé si la personne surmonterait l’épreuve ou pas.
Par contre, il a été fixé que dans le cas où elle maîtriserait son envie, elle aurait une bonne parnassa, elle serait bénie par Hachem, elle trouverait un excellent conjoint, elle serait en bonne santé etc.
Mais il a aussi été déterminé par Hachem que dans le cas ou elle ne dominerait pas son envie, alors ce serait tout le contraire, D. nous en préserve.
Donc les deux options existent, et les deux ont été fixés à l’avance, en cela est la destinée.
La personne elle-même choisira entre ces deux options dans son libre-arbitre total (bien qu’Hachem sache à l’avance ce qu’elle choisira).
Pour plus de détails sur le sujet, consulte les cours intitulés « Le but de la vie » 1 et 2.
Parmi les intersections, c’est-à-dire les différentes options qui nous sont proposées dans la vie comme susmentionné, il y a aussi le pouvoir de la prière.
Hachem a pu fixer dans la destinée de quelqu’un par exemple qu’il serait malade, mais Il a aussi décidé à l’avance que si cette personne prierait fort, alors elle guérirait, sinon non.
Parfois, Hachem peut décider que la prière ne servira à rien car le décret, est irrévocable, néanmoins le mérite d’une prière n’est jamais perdu, ce mérite reste pour l’éternité.
D. connaît à l’avance la voie que nous allons prendre, mais Il ne nous influence pas pour autant dans ce choix, c’est nous-mêmes qui décidons.
Écoute l’exemple de la voyante que je cite dans le cours intitulé « Si D. sait tout, où est mon libre-arbitre ? ».
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17525
Date de création : 2012-04-02 01:04:19