J’ai rencontré un garçon à un cours de Torah et… j’ai vu vos cours. Est ce que c’est Hakadoch Baroukh Hou qui m’envoie des signes à chaque fois parce que c’est peut-être mon Mazal, ou alors c’est le yétser hara qui veut me faire tomber ?

Kavod Harav,
Tout d’abord un grand merci pour votre Gala et pour tout ce que vous faites pour nous.
J’ai une question à vous poser:
Depuis le mois de juin 2014, je vais a un chiour Torah toute les semaines (le soir) bH ; et depuis, je parle avec un garçon que j’ai rencontré là-bas.
Mais, dernièrement j’ai écouté vos cours sur chovavimtat et j’ai eu un déclic qui était de ne plus lui parler du tout (on se parlait seulement par message et au téléphone).
Je lui ai expliqué que je le faisais non seulement pour moi, mais surtout pour lui ; et il a eu du mal à l’accepter.
Donc tous les jours il m’appelait, il m’envoyait des messages sans que je lui réponde.
Et je me suis rendue compte que j’avais de plus en plus de mal à ne pas lui parler. J’ai réfléchi plusieurs jours avant de lui parler, je me suis posé la question suivante :
Est ce que c’est Hakadoch Baroukh Hou qui m’envoie des signes à chaque fois parce que c’est peut-être mon Mazal, ou alors c’est le yétser hara qui veut me faire tomber…
Je me permets de vous la poser aujourd’hui afin d’être éclairée dans mes choix (il est quand même assez dans la religion, bH il étudie la Torah, il envoie des chiourim à un groupe tous les jours ; d’où mes doutes)
Chabbat chalom et merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,
Il n’y a vraiment absolument aucun doute, c’est du yétser hara à 100%.
En revanche, si vous voulez vérifier s’il peut être éventuellement votre mazal, proposez-lui de faire un chidoukh en bonne et due forme, guidé par un chadkhan ou une chadkhanit ; lorsque je dis « en bonne et due forme »,   cela signifie faire un chidoukh de la façon la plus cachère qui soit.
C’est-à-dire qu’on ne fait que se parler lors des rencontres et pas plus, pas question de se téléphoner ou de s’envoyer des sms ; on définit un nombre de rencontre et au bout d’un moment on décide si on se marie ou pas.

Si on décide de se marier, on le fait très rapidement.

Ceci dit, avant de commencer un chidoukh afin de vérifier s’il est effectivement votre mazal, vous devez au préalable déterminer s’il est apte à se marier dans les mois qui suivent, sinon cela ne vaut même pas la peine d’entamer un chidoukh avec lui.
En effet, si on fait un chidoukh et qu’on ne peut pas se marier dans les mois qui suivent, j’appelle cette situation « bienvenue en enfer », comme je l’explique dans mes cours et dans d’autres réponses.
Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 34379
Date de création : 2015-02-12 14:18:43