Est-ce que D. accepte plus facilement les prières et qu’Il pardonne les fautes quand on jeûne ?

Bonjour rav,

1) Je voudrais jeûner pour que D. accepte plus facilement mes prières et qu’Il me pardonne mes fautes.

J’aurais voulu savoir :

  • Est-ce qu’il y a des prières à faire en plus ?
  • Est ce que je peux dire à l’issue du jeûne que j’ai jeûnè pour que qu’une prière particulière se réalise ?
  • Est ce que le jeune permet d’exaucer plus rapidement les prières ?
  • Combien de temps peut on jeûner ?
    1 jours ? 2 jours ?
    On peut boire le soir?

2) Ensuite je suis avec une fille depuis quelques mois, et j’aimerais beaucoup me marier avec elle, mais nous n’avons pas les moyens encore de nous marier…
Que faut il faire ?
Attendre ?

3) Cela fait quelques temps que je commence à faire birkat hamazon ; est-il vrai que cela amène plus la parnassa ?

4) Enfin est ce que c’est mal de penser lorsqu’on donne de la tsedaka à un pauvre pour qu’il puisse manger de se dire qu’en retour D. nous aidera en faisant cette mitsva ?

Merci beaucoup pour vos réponses et vos cours magnifiques.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :  

1) Il est clair qu’il y a une grande mesure de piété à jeûner, cela aide à ce que nos prières soient reçues et à ce que nos fautes soient pardonnées.

Afin qu’un jeûne soit valable, il faut le prendre sur soi durant la prière de min’ha la veille du jeûne. 

  • Pendant la berakha de choméa téfila (ou après dans Elohay Nétsor avant de dire le dernier « yihyou lératson imré fi ») de la amida de min’ha la veille du jeûne (si on a oublié de le faire à ce moment-là, on le fera avant la tombée de la nuit), tu dis la chose suivante (tu peux le dire en français) :

    « Seigneur du monde, je suis, bli néder et à condition, en jeûne devant toi demain, de l’aube jusqu’à la sortie des étoiles, sans manger ni boire, et je pose la condition que si je voulais ou devais manger ou boire, je dirai :
    « Mizmor lé-David, Hachem ro’i lo e’hsar » et je pourrai manger et boire tant que je voudrai sans transgresser aucun péché par cela, mais je te supplie, Seigneur du monde, de m’aider à finir le jeûne, et que par son mérite, Tu me pardonnes mon (ou mes) péché(s) (il sera bien de citer le (ou les) péché(s)) ».

Le jeûne commencera à l’aube et finira à la sortie des étoiles.

Pendant la prière de min’ha le jour du jeûne, on ajoutera au moment de Choméa téfila le passage « anénou Avinou anénou ». 
On pourra durant le jeûne prier Hachem qu’Il exauce telle ou telle prière par le mérite du jeûne. 

On peut aussi jeûner à partir de l’aube jusqu’à la sortie des étoiles, ou comme yom kippour, depuis un peu avant le coucher du soleil jusqu’à la sortie des étoiles le lendemain.
(dans ce cas, on remplacera les mots « demain depuis l’aube » par « dès le coucher du soleil » dans le texte qu’on doit dire durant min’ha de la veille)

On peut jeûner ainsi deux jours de suite, ce qui équivaut à 27 jeûnes.

  • (Dans ce cas, il faudra dire la formule suivante :
    « Seigneur du monde, je suis, bli néder et à condition, en jeûne devant toi dès le coucher du soleil de ce soir jusqu’à la sortie des étoiles de la nuit (citer le jour de la semaine où on arrête de jeûner) sans manger ni boire de façon continue pendant toute cette période, et je pose la condition que si je voulais ou devais manger ou boire, je dirai :
    « Mizmor lé-David, Hachem ro’i lo e’hsar » et je pourrai manger et boire tant que je voudrai sans transgresser aucun péché par cela, mais je te supplie, Seigneur du monde, de m’aider à finir le jeûne, et que par son mérite, Tu me pardonnes mon (ou mes) péché(s) (il sera bien de citer le (ou les) péché(s)) ».

On peut jeûner ainsi trois jours de suite (72 heures) depuis le coucher du soleil par exemple du dimanche soir jusqu’à la sortie des étoiles du mercredi soir, ce qui équivaut à 40 jeûnes de suite.

  • (idem)

2) Il faut se marier le plus rapidement possible. 
Cela est extrêmement mauvais de rester aussi longtemps avec une fille sans se marier.
Pour plus de détails à ce sujet, consulte le cours : Attendre pour se marier : l’enfer !.

3) Il est écrit à propos de celui qui récite Bircat hamazone avec joie qu’on lui envoie sa parnassa avec joie.
Agav :
Consulte ces liens sur les choses qui peuvent aider à améliorer la parnassa selon les écrits de nos sages.

4) Il est écrit dans traité Pessa’him chapitre 1 que celui qui donne la tsédaka en demandant à Hachem d’avoir une bonne parnassa ou que son fils soit en bonne santé est appelé tsadik.

Au revoir, 
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 73658
Date de création : 2016-12-05 13:12:21