Chalom Rav,
Je souhaiterais simplement vous poser quelques questions :
- Lorsque qu’une personne est meilleure que nous dans certains domaines et que nous l’envions, est-ce que cela fait partie de l’interdiction de jalousie ?
- Comment doit-on comprendre le fait que l’on stagne spirituellement et que tout ce ressemble dans le quotidien ?
Je pense que c’est très négatif personnellement. - Je suis admiratif devant les membres de votre peuple qui ont par exemple entonné une shira dans les camps de la mort et je comprends à la fois ceux qui sont devenus fous.
Où se trouve la vision à adopter ? - Pouvez vous me dire si des goyim a l’époque du Beit Hamikdash priait conjointement avec des Sages ou une assemblée juives ?
Leurs prières valaient-elles autant devant le Créateur que les vôtres ?J’entends par la un idolâtre qui se serait repentie entièrement se verrait pardonner s’il servait D’ de toute son âme.
- Et enfin je sais que lorsqu’un guer accepte la Torah il doit accomplir les mitsvot au même titre qu’un Israël, mais qu’en est-il si par exemple nous avons une impossibilité de faire la tefila à l’heure ?
Je vous remercie par avance de vos précieuses réponses.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Bonjour,
Voici les réponses à vos questions :
- Lorsqu’une personne est meilleure que nous dans certains domaines et que nous l’envions de façon négative, cela fait partie de la jalousie interdite.
Néanmoins, il existe une jalousie permise, si nous l’envions de façon positive, c’est-à-dire si nous voudrions voir la personne jalousée absente car elle nous dépasse, on considère cela comme une jalousie interdite ; mais si nous sommes malheureux de ne plus la voir car elle nous sert d’exemple et nous aide à avancer, cela rentre dans le cadre de la jalousie permise.
Dans ce dernier cas, nous avons donc un regard positif sur cette personne et avons envie de l’imiter afin d’être aussi bien qu’elle.
Nous ne sommes pas jaloux au point de vouloir qu’elle ne soit pas là.
- Si l’on n’étudie pas de moussar, inévitablement, on stagne, et cela se ressent dans le quotidien.
- Idéalement (et j’insiste : idéalement!), car il est très difficile d’agir ainsi dans ce type de conditions, on doit garder toute sa raison et réagir selon ce que nous enjoint la Torah.
Comprendre que tout provient d’Hachem, accepter avec abnégation, voire amour, les épreuves que D.ieu nous envoie.
- À l’époque du beth hamikdach, les goyim pouvaient y venir prier et y apporter des sacrifices.
Leur prière était mieux reçue que celle des juifs, comme cela est écrit dans Rois I, ch. 8, vs 41, 42, 43.
Il me semble qu’un idolâtre non-juif qui se repentit entièrement se voit pardonné s’il sert le D.ieu d’Israël de toute son âme.
- Il n’y a aucune différence entre un guèr et un juif sur ce point :
S’il se trouvait dans l’impossibilité de faire une téfila à l’heure lors de la prière suivante, il fera la téfila obligatoire du moment puis juste après, il fera une téfila en tant que « remboursement » de celle ratée auparavant.
Pour plus de détails à ce sujet, consulte les cours remboursement d’une prière (1/3), remboursement d’une prière (2/3) et remboursement d’une prière (3/3).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, il existe une jalousie permise, si nous l’envions de façon positive, c’est-à-dire si nous voudrions voir la personne jalousée absente car elle nous dépasse, on considère cela comme une jalousie interdite ; mais si nous sommes malheureux de ne plus la voir car elle nous sert d’exemple et nous aide à avancer, cela rentre dans le cadre de la jalousie permise.
Dans ce dernier cas, nous avons donc un regard positif sur cette personne et avons envie de l’imiter afin d’être aussi bien qu’elle.
Nous ne sommes pas jaloux au point de vouloir qu’elle ne soit pas là.
Comprendre que tout provient d’Hachem, accepter avec abnégation, voire amour, les épreuves que D.ieu nous envoie.
Leur prière était mieux reçue que celle des juifs, comme cela est écrit dans Rois I, ch. 8, vs 41, 42, 43.
Il me semble qu’un idolâtre non-juif qui se repentit entièrement se voit pardonné s’il sert le D.ieu d’Israël de toute son âme.
S’il se trouvait dans l’impossibilité de faire une téfila à l’heure lors de la prière suivante, il fera la téfila obligatoire du moment puis juste après, il fera une téfila en tant que « remboursement » de celle ratée auparavant.
Pour plus de détails à ce sujet, consulte les cours remboursement d’une prière (1/3), remboursement d’une prière (2/3) et remboursement d’une prière (3/3).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 74377
Date de création : 2017-01-22 14:07:28