En considérant la souffrance comme signe de son dévouement et de sa récompense future, ne considère-t’on pas la souffrance comme un but en soi?

Bonjour à vous,

Je me permets d’écrire au Rav parce que la dernière vidéo m’interpelle beaucoup.

En considérant la souffrance comme signe de son dévouement et de sa récompense future, ne considère-t’on pas la souffrance comme un but en soi?

En fait la souffrance n’est qu’un signal donc un moyen, je peux souffrir de faire des mauvais choix et aussi souffrir d’un effort violent mais juste.
Donc si HM nous permet de souffrir c’est pour se rendre compte de ce que nous faisons, et si je suis mon raisonnement alors la récompense ne vient pas en vertu de la souffrance mais bien en vertu de mon travail sur moi-même et les choses selon les moyens qui m’ont été donné, dont la souffrance.

On peut comme les boudhistes ou les stoïcs faire abnégation de ce signal, mais ces païens ont choisi cette voie que parce qu’ils croyaient que leur système social était d’origine divine et donc que le problème venait de leur nature. De plus la souffrance est souvent un signal d’alerte d’un risque de blessure ou du pire, il faut donc l’écouter et si je choisis une voie qui fait souffrir c’est certainement un signe d’erreur sauf bien sûr si j’ai confiance, par exemple un fumeur souffre de sa dépendance si il ne fume plus mais cette souffrance s’éteint au bout d’un certain temps si il tient bon.

Voilà, je suis assez perplexe, surtout avec le cas de la malade qui est citée en exemple. Des malades j’en ai connu et le meilleur conseil à leur donner si j’avais pu le leur dire c’est de changer de vie, se recentrer sur l’essentiel.

Comme l’enseigne le Rav souvent ce sont les mensonges de ce monde qui nous ronge.

Pourriez-vous en préciser plus les nuances dans un prochain cours?
Très cordialement,