Comment peut-on honorer un parent décédé ? Doit-on cesser de réconforter quelqu’un qui n’écoute jamais nos conseils ?

 

Bonjour,

Je m’excuse de ne pas réunir mes questions en une seule le fait est que au fur et à mesure que je regarde vos cours quotidiennement, des questions me viennent :

  1. Comment peut on honorer à long terme un parent (la mère ou le père) qui n’est plus de ce monde ?
    (mise appart le Kaddich pour l’élévation de l’âme)
  2. Peut-on abandonner de réconforter quelqu’un qui n’écoute jamais nos conseils ?
    Je veux dire par là que c’est sur que l’on peut mais peut on dire  » je ne veux plus essayer de réconforter et de donner des bons conseils à cette personne puisque de toute façon elle fera l’inverse de ce que je lui dit ».
    En fait je connais quelqu’un qui fait régulièrement une mauvaise action en particulier, je la préviens à l’avance que que cette action va la nuire.
    Malgré le temps que j’investis à essayer de la convaincre, elle fait l’inverse de ce que je lui dit et au final elle se rend compte à chaque fois que j’avais raison et vient « pleurer à moi ».Le problème est que cela se reproduit encore et encore malgré tous mes arguments.
    Cependant, cette situation commence à me peser et me démoralise à chaque fois qu’elle se produit.
    Est-ce que je suis en droit de renoncer ?
  3. En ce moment, j’essaie de travailler sur la mitsva de juger son prochain favorablement.
    Depuis, je me rend compte de plus en plus que les gens se critiquent et se rabaissent entre eux sans arrêt gratuitement.
    Le problème est que cela se produit dans mon entourage personnel(amis proche, famille, travail…).
    Même si la critique faite envers quelqu’un ne me concerne pas, cela a tendance à me faire du mal autant que si l’on m’avait critiqué moi même en face et à m’éloigner de mon entourage.
    Mais je ne peux pas m’éloigner de mes amis proches et de ma famille.
    J’essaie de les influencer vers cette mitsva mais cela n’a pas d’influence sur eux.
    Comment puis je faire ?

Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Par l’accomplissement de mitsvot :
    Chaque comportement positif que nous faisons a un impact positif sur le parent qui est décédé.
    Plus la mitsva sera grande, plus l’impact le sera aussi.
    La mitsva la plus grande pour les hommes est l’étude de la Torah ; pour les femmes, le ‘hessed et la tsniout.
  2. Chaque personne est dotée de conscience, si on lui a dit et redit un certain conseil :
    Elle le sait !Si elle ne le suit pas, c’est qu’elle n’a pas les capacités, la force de le faire.
    Notre rôle s’arrête ici.
    Nous devons l’informer.
    Nous ne pouvons pas prendre des décisions à sa place.La personne a, en tant qu’être humain, le libre choix de faire ce qu’elle veut.
    Elle sait ce que vous pensez, rien ne sert de continuer à le lui rappeler sans cesse.
  3. Sache qu’il y a plus de mal que de bien dans le monde.
    Ceux qui font le bien se trouvent forcément dans une situation difficile, c’est un peu le lot du peuple juif depuis quelques millénaires.

    • En cela notre mission est d’essayer de faire le bien dans notre petite cellule en supportant le mal qui nous entoure. ‘Hazal ont dit deux choses qui peuvent te réconforter :
    • Peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité.
    • A la fin la lumière aura raison de l’obscurité
      • (et je pense que c’est pour très très bientôt).

Que D. t’aide.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 8456
Date de création : 2010-02-14 20:02:47