Comment concilier avec la halakha toutes les promesses lièes à la tsédaka ?

 

Chalom rav,
Et merci à vous et à ceux qui travaillent pour Leava !

Je me suis récemment posé quelques question :

  1. Concernant les tsitsiot, pourquoi lorsqu’on porte un t-shirt par exemple, il n’est pas nécessaire d’y ajouter les fils, bien qu’il y ai quatre coins ?
  2. Certaines associations envoient des flyers pour de la tsédaka en racontant des histoires de personnes malades qui ont guéries, et donc en laissant entendre que donner à x association permet la réfoua chéléma.
    Ce genre de pratique va t-elle à l’encontre de la Torah, puisqu’on joue sur le désespoir de personnes pour les inciter à donner à cette association.
    Aussi, si j’ai donné la tsédaka et la personne en question s’est rétablie, est-ce que c’est considéré comme de la avoda Zara si je dis cette personne s’est rétablie parce que j’ai donné la tsédaka ?
    Je ne suis pas dans les comptes d’Hm, je ne peux donc pas affirmer le corollaire de mon action.

Merci à vous pour les éclaircissements !

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Je ne comprends pas pourquoi tu dis qu’un tee-shirt possède 4 coins.
    Il me semble que ce n’est pas le cas, à moins qu’il ne soit ouvert sur les côtés et que l’ouverture remonte au moins à plus de la moitié du tee-shirt entier ; dans ce cas, il faudra y mettre des tsitsiot.
  2. Le pouvoir de la tsédaka est très grand.
    • Il se peut effectivement que beaucoup de personnes ayant donné de l’argent à l’organisme de tsédaka aient été guéries, et ce n’est évidemment pas systématiquement le cas, et étant donné que les donateurs le savent, et ne sont pas certains d’être guéris grâce à leurs dons, il n’y a pas dans la propagande que fait cet organisme citant ces guérisons un acte malhonnête.
      • Si béézrat Hachem, un malade fut rétabli suite à un don à la tsédaka, il est vrai que l’on ne peut pas faire dépendre à 100% sa guérison de cet acte, mais on peut dire qu’elle y a sans aucun doute grandement participé.
        • Rien n’est donc certain.
        • On peut donc dire qu’il y a éventuellement une relation de cause à effet.
    • Il n’y a aucun problème d’avoda zara à cela, même si l’on dit (peut-être à tort) qu’il est certain que la tsédaka soit la raison de son rétablissement.
      Il y a en cela tout simplement une éventuelle erreur.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 77042
Date de création : 2017-07-19 14:16:47