Chalom rav,
Et merci à vous et à ceux qui travaillent pour Leava !
Je me suis récemment posé quelques question :
- Concernant les tsitsiot, pourquoi lorsqu’on porte un t-shirt par exemple, il n’est pas nécessaire d’y ajouter les fils, bien qu’il y ai quatre coins ?
- Certaines associations envoient des flyers pour de la tsédaka en racontant des histoires de personnes malades qui ont guéries, et donc en laissant entendre que donner à x association permet la réfoua chéléma.
Ce genre de pratique va t-elle à l’encontre de la Torah, puisqu’on joue sur le désespoir de personnes pour les inciter à donner à cette association.
Aussi, si j’ai donné la tsédaka et la personne en question s’est rétablie, est-ce que c’est considéré comme de la avoda Zara si je dis cette personne s’est rétablie parce que j’ai donné la tsédaka ?
Je ne suis pas dans les comptes d’Hm, je ne peux donc pas affirmer le corollaire de mon action.
Merci à vous pour les éclaircissements !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Je ne comprends pas pourquoi tu dis qu’un tee-shirt possède 4 coins.
Il me semble que ce n’est pas le cas, à moins qu’il ne soit ouvert sur les côtés et que l’ouverture remonte au moins à plus de la moitié du tee-shirt entier ; dans ce cas, il faudra y mettre des tsitsiot. - Le pouvoir de la tsédaka est très grand.
- Il se peut effectivement que beaucoup de personnes ayant donné de l’argent à l’organisme de tsédaka aient été guéries, et ce n’est évidemment pas systématiquement le cas, et étant donné que les donateurs le savent, et ne sont pas certains d’être guéris grâce à leurs dons, il n’y a pas dans la propagande que fait cet organisme citant ces guérisons un acte malhonnête.
- Si béézrat Hachem, un malade fut rétabli suite à un don à la tsédaka, il est vrai que l’on ne peut pas faire dépendre à 100% sa guérison de cet acte, mais on peut dire qu’elle y a sans aucun doute grandement participé.
- Rien n’est donc certain.
- On peut donc dire qu’il y a éventuellement une relation de cause à effet.
- Si béézrat Hachem, un malade fut rétabli suite à un don à la tsédaka, il est vrai que l’on ne peut pas faire dépendre à 100% sa guérison de cet acte, mais on peut dire qu’elle y a sans aucun doute grandement participé.
- Il n’y a aucun problème d’avoda zara à cela, même si l’on dit (peut-être à tort) qu’il est certain que la tsédaka soit la raison de son rétablissement.
Il y a en cela tout simplement une éventuelle erreur.
- Il se peut effectivement que beaucoup de personnes ayant donné de l’argent à l’organisme de tsédaka aient été guéries, et ce n’est évidemment pas systématiquement le cas, et étant donné que les donateurs le savent, et ne sont pas certains d’être guéris grâce à leurs dons, il n’y a pas dans la propagande que fait cet organisme citant ces guérisons un acte malhonnête.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77042
Date de création : 2017-07-19 14:16:47