Chalom,
A-t-on le droit d’écrire le nom de D. en français ?
Si non, comment s’y prendre si l’on est obligé de le mentionner au cours d’un épreuve écrite ?
Merci
Chavoua tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Manu,
Maïmonide, dans Michné Torah (Hilkhot Yessodé hatorah ch. 6) explique qu’il y a 7 noms de D. qu’on n’a pas le droit d’effacer.
Par contre, on a le droit d’effacer les kinouïm (ra’houm, ‘hanoun, etc.).
Or les décisionnaires (cf. Chout A’hiezer tome 3 responsa 32) expliquent que les noms 7 de D. (qui ne sont pas les kinouïm) en hébreu, lorsqu’ils sont exprimés dans une langue étrangère, ont le même statut que les kinouïm en hébreu, on a donc le droit de les effacer.
Ce sera donc le cas pour le nom de D. en français.
Néanmoins, il y a une nuance entre le droit d’effacer ce nom et en faire « minhag bizayone » comme disent les décisionnaires, c’est-à-dire une utilisation « honteuse », comme jeter à la poubelle ou aux toilettes.
C’est pour cela qu’il est toujours préférable d’écrire le nom de D. avec un tiret entre le D et le i ou encore D.
Dans le cas que tu mentionnes, il faudra faire attention à ne pas faire d’utilisation « honteuse » de la copie de cette épreuve quand on te la rendra.
Ainsi pourras-tu écrire le nom de D. de façon complète.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Par contre, on a le droit d’effacer les kinouïm (ra’houm, ‘hanoun, etc.).
C’est pour cela qu’il est toujours préférable d’écrire le nom de D. avec un tiret entre le D et le i ou encore D.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 4458
Date de création : 2008-12-08 18:12:19