A quel moment l’âme et le mazal d’un enfant entrent en lui ? L’avortement est-il considéré comme tuer ? J’ai trois fils et j’aurais voulu une fille mais mon mari refuse pour des questions budgétaires.

Bonjour,
Merci pour vos cours.

1. J’aimerais savoir à quel moment peut-on savoir si un enfant aura une bonne âme.
2. L’avortement même précoce est-il l’acte de tuer une âme.
3. Le choix du nom n’a-t-il pas une répercutions sur quelle âme il aura ?
4. A quel moment précis l’âme et le mazal de l’enfant naît.
5. J’aurais voulu une fille mais mon mari ne veut plus d’autres enfants (j’ai 3 garçons) et il m’a poussé a prendre des contraceptions pour des question budgétaire et même à faire une interruption de grossesse à 2 semaine.Je n’arrive pas à comprendre tout autour de moi me poussait à ne pas le garder comme si il y avait quelque chose de différent des autres.

Merci

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

1. Le première partie d’âme quitte le monde spirituel et entre dans un corps physique lors de la conception, c’est pour cela que plus la conception se fera avec pureté et sainteté, plus l’âme créée sera grande.De même, le moment de la conception influe sur le type d’âme qui sera créée.

   Une conception qui a lieu Chabbat, de préférence après le minuit juif, est le meilleur moment.
   Ainsi pour les jours de la semaine où on préfèrera une conception après le minuit juif.

2. L’avortement est interdit, il est considéré comme un acte d’assassinat.Cependant, dans des cas extrêmes, et sous l’autorisation des plus hautes instances rabbiniques mondiales, on pourra pratiquer un avortement dans les 40 jours suivant la conception, et pas plus.

   Attention, cela n’est valable que dans des cas de danger de mort et autres cas de ce type.
   Personne ne peut faire d’avortement de son propre chef sans consulter les plus hautes autorités rabbiniques compétentes.

3. Le choix du prénom a une répercussion sur l’âme car il est en fait le nom de l’âme.
   D. met dans la tête des parents le nom authentique de l’âme.
4. L’heure et le jour de la naissance influent aussi sur le mazal de l’enfant qui naît.
5. Il serait extrêmement souhaitable de convaincre ton mari de continuer à faire des enfants ; tant que vous n’avez pas un garçon et une fille, il n’a pas accompli la première loi de la Torah de périya vé–rivya, d’amener au moins un garçon et une fille dans le monde.Après quoi il y a une mitsva déRabannan d’amener encore des enfants, lo tohou béraa lachevet yetsara.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 2852
Date de création : 2008-05-07 22:05:43