Bonjour Rav,
J’ai deux questions concernant la naissance d un garçon :
- Je voudrais appeler mon fils du mime prénom que mon père, alors que mon père est vivant…
Est ce possible? - A la brit mila, celui qui est sensé porter l’enfant ne croit pas en D. (c’est le père de mon mari)…
Que faire ???
Merci d avance
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- C’est une question de coutume.
Par exemple, les marocains n’appellent jamais leur fils du prénom de leur père quand ce dernier est vivant.- Les communautés moyen-orientales appellent toutes le fils du prénom de son grand père, qu’il soit vivant ou pas.
- Pour la petite histoire, j’ai moi-même un père d’origine libanaise et un beau-père d’origine marocaine.
- Les deux s’appellent Yossef.
- Il était tout à fait normal que j’appelle mon fils Yossef, au nom de mon père, encore vivant Baroukh Hachem, mais je ne l’ai pas fait car pour mon beau père – marocain – appeler mon fils Yossef revenait, en quelque sorte, à « l’enterrer ».Regarde donc le Minhag de ta communauté et tu agiras en conséquence.
- Pour la petite histoire, j’ai moi-même un père d’origine libanaise et un beau-père d’origine marocaine.
- Les communautés moyen-orientales appellent toutes le fils du prénom de son grand père, qu’il soit vivant ou pas.
- Si on a le choix que le Sandak (celui sur les genoux duquel aura lieu la brit mila) soit un Tsadik, c’est beaucoup mieux.
- Si on n’a pas le choix, si cela crée des histoires familiales, alors la personne non-religieuse portera l’enfant sur ses genoux, et une personne tsadik religieuse tiendra les pieds ouverts du bébé, et vous lui direz auparavant que vous le désignez lui-même comme Sandak, bien sûr sans rien dire à la personne non religieuse qui porte le bébé sur ses genoux.
- La personne religieuse devra soutenir les jambes, et plus il soutiendra le bébé, mieux ça sera.
- Il faudra tenir au courant le mohel (rabbin qui fait la circoncision) et expliquer à la personne non religieuse que c’est ainsi que cela se fait.
- Si on n’a pas le choix, si cela crée des histoires familiales, alors la personne non-religieuse portera l’enfant sur ses genoux, et une personne tsadik religieuse tiendra les pieds ouverts du bébé, et vous lui direz auparavant que vous le désignez lui-même comme Sandak, bien sûr sans rien dire à la personne non religieuse qui porte le bébé sur ses genoux.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 2376
Date question sur Leava : 2008-01-15 06:01:29