Comment voir les gens tels qu’ils sont, sans les comparer après un chidou’h où l’entente était quasi parfaite mais où il n’y a pas eu de déclic ?

Bonjour,
Merci infiniment pour vos shiourim, ils me sont d’une grande aide, tous particulièrement lorsque vous traitez de chiddoukhim.

Je me reconnais dans certains scénarios que vous décrivez.
Deux jeunes gens se rencontrent dans un cadre « chiddoukhique ».
Après une série de rencontres, malgré une entente quasi parfaite, des concordances, des points communs, des ambitions qui vont dans le même sens, il n’y a pas ce « déclic ».

Evidemment, comme il est hors de question de conclure positivement un chiddoukh sans ressentir quelque chose, le chiddoukh prend fin.

Mon problème se situe dans l’Après :

  • Comment rebondir dans la scène des chiddoukhim si on reste dans l’idée qu’il existait une si belle compatibilité intellectuelle dans le chiddoukh ?
  • Comment arrêter les comparaisons ?
  • Comment réussir à voir les gens tels qu’ils sont et arreter de dire :
    « telle autre personne était tellement plus compatible ! »?
    Puisque chaque personne est unique, comment est-ce possible qu’une autre personne avec tant de points communs se trouvera sur ma route ?

J’ai parfois l’impression que quelque chose a échoué.
Est-ce possible que cette personne ait été mon zivoug mais que je l’ai raté?

Puisse Hashem vous rendre au centuple votre contribution au judaisme francophone.

כל מי שעוסקים בצרכי ציבור באמונה הקב »ה ישלם שכרם

Merci d’avance.

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Il m’est difficile de vous répondre.

Effectivement, les deux sont possibles.

  • Il est possible que D. vous fasse rencontrer une personne avec qui vous aurez un déclic puissant et une entente qui vous fera oublier la personne que vous avez déjà rencontrée.
  • Il est possible aussi que la première personne rencontrée ait pu être votre mazal et qu’il y ait eu une déformation de la compréhension du mot déclic.

Quand je parle de déclic, je ne parle pas forcément d’un coup de foudre et d’un amour passionné, je parle plutôt d’un début d’attirance et de sympathie.

Si vous ne ressentez absolument rien de ce type, alors vous n’avez aucun souci à vous faire et il est absolument impossible qu’il eût été votre mazal.
On ne peut pas vous demander de vous marier avec qui que ce soit, même avec la personne qui vous correspond le mieux au niveau intellectuel, sans qu’il y ait une ouverture sentimentale.

Si, par contre, il y a eu ce petit déclic, ne vous en faites pas, D.ieu vous fera néanmoins rencontrer le bon numéro qui vous correspondra tout à fait et que vous aimerez.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 9918
Date question sur Leava : 2010-07-11 01:07:40