Chalom,
Dans votre cours Branché avec D. (entre le début jusqu’à 11 minutes 30 secondes), vous dîtes dans ce Chiour qu’il faut aujourd’hui absolument éviter de jeûner.
J’ai 44 ans et j’ai jeûné de nombreuses années le Lundi et Jeudi et veille de Roch ‘Hodèch.
Je suis froum issu de famille froum et j’ai malheureusement contracté une maladie sévère il y a 10 ans (une sclérose en plaques).
J’ai à présent un périmètre de marche très réduit (100 mètres maximum) et j’ai cessé les jeûnes il y a environ 6 ans suite aux traitements importants que j’effectue mensuellement.
Grâce à D’, je peux étudier régulièrement entre autre sur ordinateur.
Je voulais surtout savoir si Ta’anit Dibour équivaut effectivement à plusieurs Ta’anit standard et si vous avez d’autres conseils, je les suivrai Bli Néder.
Chavoua Tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Il est vrai que le ta’anit dibour équivaut à plusieurs ta’aniot standards ; néanmoins, il faudra faire attention à ne pas nous mettre dans un état de tristesse car la tristesse est l’arme n°1 du yétser hara.
- Dans ma jeunesse, j’avais entendu le Rav Yéhouda Adès Chalita, Roch Yéchivat Kol Yaakov, dire qu’il était bien préférable de faire un ta’anit dibourim assourim, un jeûne de paroles interdites (lachon hara, niboul pé, mensonge, etc.).
C’est beaucoup plus dur et beaucoup plus grand. - Le Gaon de Vilna a bien dit que l’essentiel de la téchouva est de retenir sa bouche et ses envies, et que cela avait plus de valeur que toutes les flagellations écrites dans les livres des mekoubalim.
Dans ce sens, tu peux aussi faire le ta’anit du Raavad :
Lorsque tu es en train de manger et tu es en pleine taava et appétit de prendre un aliment pour l’avaler, tu te retiens et tu ne le prends pas.
- Si je me souviens bien, un ta’anit du Raavad équivaut à 24000 ta’aniot standards.
Je ne suis pas certain du chiffre mais c’est dans cet ordre-là. - Et cela va exactement dans le sens de ce qui dit le Gaon de Vilna, et cela n’affaiblit pas la personne dans son corps.
Donc je pense que les ta’aniot de dibourim assourim et du Raavad sont une meilleures solution que le ta’anit dibour standard car comme je te l’ai dit, ce dernier amène la tristesse et il est aussi très incommode pour l’entourage et très souvent cela nous fait perdre beaucoup de temps car il faut écrire les messages à la main, s’expliquer au moyen des mains, et cela est extrêmement fastidieux pour tout le monde.
De plus, il est clair qu’il est beaucoup plus difficile de faire le ta’anit dibourim assourim et celui du Raavad, et ceux qui font cela sont vraiment des grands Tsadikim.
Que D. t’aide,
Réfoua chéléma,
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence : 11529
Date question sur Leava : 2011-01-02 11:01:40
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